Question du Foncier au Burkina : « L’Etat doit nous encadrer que de vouloir s’imposer par la force », pertuisane Dr Aristide Sawadogo.

Le Réseau des Journalistes et Communicateurs pour l’Habitat, l’Urbanisme et l’Assainissement (REJHAU-BF) en collaboration avec l’Union des Promoteurs immobiliers du Burkina et le Syndicat des Promoteurs Immobiliers a organisé dans la soirée de ce vendredi 24 septembre 2021 à Ouagadougou un café débat sur le thème : « Promoteurs immobiliers et les réformes de loi 057-2008 ». 

« Ce café débat est une très belle occasion pour nous de nous exprimer de sorte à ce que le peuple comprenne d’abord ce à quoi renvoi l’activité immobilière encadrée par des lois que nous respectons et essayons de respecter et surtout que ce peuple sache qu’il y a une démarche à suivre pour devenir promoteur immobilier », lance Dr Aristide Sawadogo, paneliste, par ailleurs membre de l’Union Nationale des Promoteurs Immobiliers.

                       Dr Aristide Sawadogo

A l’entendre, le promoteur immobilier, c’est celui qui fonctionne avec un agrément à l’appui à ne pas confondre avec les vendeurs de « non lotis ».

Ils (les promoteurs) s’offusquent contre la démarche entreprise par l’Etat Burkinabè à propos de l’avant-projet de loi portant révision de la loi n°057-2008/AN du 20 novembre 2008 portant sur la promotion immobilière au Burkina Faso. « Les promoteurs investissent des milliards et on se lève du coup sans les consulter et les informer pour prendre en compte leurs préoccupations, on vient tout droit avec des réformes avec la force alors qu’on est tous des burkinabè. », profère le Dr Aristide Sawadogo.

Des propositions et suggestions à l’Etat Burkinabè.

A les entendre, l’État devrait créer un cadre de concertation, parce que pour eux, ils sont tous fils et filles de ce pays et ils veulent que la loi 057 soit respectée, que l’État à son niveau joue sa partition comme les promoteurs également.

Ils tiennent également à ce que l’Etat de concert avec les différents promoteurs immobiliers mette en place une chambre spéciale à eux dédier de sorte à mieux structurer leur domaine d’intervention. Toujours selon le Dr Aristide : « L’Etat pourrait créer une chambre des promoteurs qui va veiller à ce que les règles internes soient respectées parce qu’il y va de leurs intérêts et de leurs crédibilités. Et nous voulons que l’on nous permette de travailler, que les propriétaires terriens et paysans qui nous ont cédé leurs terres, aient leurs compensations parce que c’est leur droits garantie par la loi 034 portant sur la réorganisation agraires et foncières. »

A l’instar de Dr Aristide, Sam Roger Nikiema, président de la cérémonie, par ailleurs président de l’Association des Promoteurs Immobiliers (APIB)

 Sam Roger Nikiema

pense à son niveau que l’Etat devrait travailler à réunir les différents acteurs dans un cadre plus propice qui permettra d’évacuer la question du foncier au Burkina Faso. « Nous nous pensons qu’il faut mettre tous les acteurs ensemble (ministères concernés par la question, les urbanistes, les architectes, collectivités territoriales, mairies, promoteurs immobiliers) dans un cadre de concertation si non même créer les états généraux sur la promotion immobilière pour que la discussion puisse être profonde sur le sujet ».

Ils pensent que si toutes ces propositions sont d’une manière ou d’une autre prisent en compte, chaque entier apportera une panoplie de solutions et ils seront complémentaires. Au lieu d’aller à des réformes qui pourront tout chambouler et conscients que l’État a besoin de terres pour les besoins administratives (écoles, camps, …), ils appellent l’Etat Burkinabè à ressaisir l’occasion pour qu’ils puissent discuter de sorte à pouvoir les accompagner et que tout le ‘’monde’’ en sorte gagnant.

Les promoteurs immobiliers rejettent en bloc l’attribution selon laquelle, ils sont des commerçants même s’ils vendent des parcelles et les produits fonciers. Ils sont selon leurs entendements tout simplement des entrepreneurs BTP, immobiliers.

www.lessentiels.net

8 commentaires sur « Question du Foncier au Burkina : « L’Etat doit nous encadrer que de vouloir s’imposer par la force », pertuisane Dr Aristide Sawadogo. »

  1. Les promoteurs immobiliers ont totalement raison c’est l’occasion rêvée pour le pays des hommes intègres de pour pouvoir résoudre le problème des non lotis .
    Et je voudrais ajouter que nous ne pouvons pas encore accepter que l’État salisse une fois de plus leur image.

  2. Moi j’ai suivi les deux café débats … enfaite quand j’ai lu l’enquête parlementaire je vois que plus de 105408 parcelle ont été volés par les maires.. aussi quand on regarde l’avant projet de loi on voit à l’article 18 et 19 qui dit que l’état à le monopole ce qui est vraiment triste ..on peut donner le monopole à des gens qui ont volé dans le passé…

  3. Moi j’ai suivi les deux café débats … enfaite quand j’ai lu l’enquête parlementaire je vois que plus de 105408 parcelle ont été volés par les maires.. aussi quand on regarde l’avant projet de loi on voit à l’article 18 et 19 qui dit que l’état à le monopole ce qui est vraiment triste ..on peut pas donner le monopole à des gens qui ont volé dans le passé…

  4. J’ai suivi avec beaucoup d’attention ce café debat et ce que j’ai pu retenir de ce café c’est que le secteur d’activité de promotion immobiliere est regi par de lois ,contrairement à ce que pense beaucoup de personnes.Aussi,la partie d’ailleurs qui me met mal à l’aise ,c’est qu’on parle de centaines de millier de parcelles obtenues de façon illégale et abusive par des autorités publiques que fait-on précisement de cela ?Et pour ajouter je dirais que la grande majorité des problemes de cette planete n’existerait meme pas si nous freres st sœurs de la meme espece discution a l’interne de nos soucis.Tenons compte de l’avis de tous les acteurs de la population burkinabè afin d’atteindre l’optimum.Merci.

  5. Pour résoudre ce problème l’état et les promoteurs immobilier doivent s’assoir autour d’une meme table pour bien en discuter. Toutefois nous ne permettons pas a ces voleurs de terres de gerer notre foncier ça jamais
    Et puis il faut songer a retirer les parcelles voler

  6. Je pense qu’il serait mieux que l’état, les promoteurs immobiliers et les propriétaires terriens s’asseyent au tour d’une table pour discuter dans le but d’éviter les conflits inutiles pour l’intérêt de la nation tout entière. Nous savons déjà tout ce que le pays traverse a l’heure actuelle. Ce n’est pas le moment pour des conflits internes. Merci 🙏🙏

  7. Si l’Etat, les promoteurs immobiliers se réunissent autour d’une seule table,ils pourront regler le problème du passif des parcelles volées et en même temps regler le problème foncier des zones non lotis et mettre en place une loi qui profite à tous parce que dans le cas contraire il y aura beaucoup de problèmes pour la population

  8. L’Etat doit collaborer avec les promoteurs immobiliers afin que tout un chacun ait un logement ! Le ministère doit traiter les dossiers des promoteurs pour qu’ils avoir des garanties afin d’avoir les fonds pour construire. Et en ce moment l’Etat peut les accompagner et les contrôler pour le peuple ait des logements de qualité. Mais on constate que c’est l’Etat qui a magouiller dans le passé avec le vol des 105408 et parcelles et continue de magouiller en laissant ces vols sans punition et en voulant voter des lois pour s’approprier le monopole !

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