S’est tenu à Ouagadougou ce samedi 2 septembre 2023 la cérémonie d’installation des 45 jeunes experts-formateurs de l’académie du conseil national de la jeunesse (CNJ). Cette initiative vise le renforcement des capacités des jeunes afin d’améliorer leur contribution au développement.
Pour le patron de la cérémonie de lancement, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAWADOGO, l’initiative est à féliciter tant le rôle qu’il pourra jouer est noble. Dans son discours d’installation, il a réitéré les souhaits du gouvernement de voir l’initiative porter des fruits au bénéfice non seulement de la jeunesse mais aussi du Burkina Faso. «C’est une très très belle initiative parce que ça va permettre au CNJ qui est la faîtière nationale de toutes les jeunesses d’avoir des personnes à même de défendre les intérêts des jeunes dans tous les tribunes qu’on va leur offrir. Le gouvernement de la transition a mis les questions des jeunes au coeur de ses actions et lorsque nous les invitons à venir partager avec le gouvernement sur des documents importants, sur des textes, sur des lois ou décrets, et aussi dans d’autres tribunes, souvent, ce n’est pas évident d’avoir des gens qui vont aller en profondeur. Et souvent, ces documents sont adoptés et les jeunes ont du mal à avoir leur place. Et le fait d’avoir une académie avec un recteur, il y aura des réflexions profondes en amont avant même qu’on les invite à venir partager. Si elle n’avait pas été prise comme initiative, il fallait la prendre», a-t-il souligné.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, parrain de la cérémonie, l’académie du CNJ est beaucoup attendue sur le terrain du développement. «C’est un cadre qui devrait canaliser cette jeunesse vers le développement. Vous voyez qu’on a canalisé 15 secteurs de développement. À travers ces 15 secteurs, il s’agit d’élever le niveau de connaissance de ces jeunes pour qu’ils puissent participer à la gouvernance. Cette académie est attendue sur le terrain pour véritablement encadrer la jeunesse et pouvoir canaliser toutes les énergies et développer toutes ces compétences pour pouvoir participer au développement. En tant que parrain, les universités, les grandes écoles leur seront ouvertes», rassure le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Pr Adjima THIOMBIANO.
Le Président du Conseil National de la Jeunesse Moumouni DIALLA s’est réjoui de la mise en place de cette académie. À l’entendre, cela répond à la dynamique du CNJ de trouver des réponses adéquates aux préoccupations des jeunes et de travailler avec le gouvernement pour apporter des réponses qui participent au développement de notre pays. «Nous avons pensé qu’il est très utile de mettre en place cette académie qui va être un réservoir de compétences et de personnes de qualité qui pourront être pointus dans chaque domaine en vie en vue des faire des réflexions sur les préoccupations et les solutions aux problèmes des jeunes. Deuxièmement, c’est d’arriver à participer au débat public pour représenter les jeunes dans ces débats de sorte à apporter des contributions ou d’être à la hauteur des débats qui nous attendent. Troisièmement, c’est participer à la construction de façon globale de notre pays. Comme vous le savez, le Burkina a besoin de plus que jamais de sa jeunesse, on a besoin d’une jeunesse qui actionne dans tous les secteurs. Nous avons mis en place cette académie qui va faire ce travail», précise le Président du Conseil National de la Jeunesse Moumouni DIALLA.
L’académie du CNJ regroupe 45 jeunes qualifiés dans 15 domaines divers. Son lancement intervient au moment où le gouvernement met l’accent sur la participation de la jeunesse au développement national.