Ce témoignage de solidarité exprimé ce matin par le chef de l’Etat, s’est d’abord traduit par un briefing avec les responsables du centre médical du Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandoago Damiba a ensuite fait le tour des salles d’hospitalisation pour s’enquérir de l’état de santé des blessés de guerre et leur apporter du réconfort. Il s’agit *à la* *fois* des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) blessés sur différents théâtres d’opérations.
Le président du Faso a salué le dévouement du personnel soignant et leur a exprimé ses encouragements pour une meilleure prise en charge des blessés de guerre.
Le médecin lieutenant-colonel Jonathan Bassinga, chef de la clinique Chirurgie-traumato-orthopédie du centre médical du Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, s’est réjoui de la visite du chef de l’Etat et a plaidé pour l’acquisition *d’équipements* de pointe pour une prise en charge adéquate des blessés « constitués essentiellement des traumatismes balistiques souvent à haute énergie, des traumatismes de membres ». Selon lui, 80 à 90% des blessés qui arrivent au centre médical sont pris en charge et opérés sur place.
Après le centre médical, le président du Faso s’est rendu au centre d’éducation et de promotion sociale des Armées pour encourager les veuves et les orphelins des militaires tombés au front. Dans ce centre, ces veuves suivent des formations initiées par un projet de réinsertion sociale dénommé Go Paga. Le chef de l’Etat y a visité *des* ateliers de formation en art culinaire, en saponification, en coiffure et en couture ainsi que la garderie d’enfants créée pour faciliter la participation des veuves aux différentes formations.
Pour Mme Fadima Kambou, initiatrice du projet Go Paga, cette visite du président du Faso est un message fort qui témoigne de la sensibilité des autorités face à la situation de ces femmes. « L’idée est de mettre en place des centres pour que des veuves puissent apprendre, s’autonomiser pour celles qui n’ont pas de diplômes. Pour celles qui ont des diplômes, nous les accompagnons à rejoindre des entreprises, pour celles qui sont en études, nous les accompagnons à terminer leurs études et une assurance maladies pour les enfants », a-t-elle déclaré.
« Très ravi de venir ce matin sur le site de Go Paga et de constater l’énergie mise en œuvre pour accompagner les veuves et les orphelins des FDS victimes des violences extrémistes. Cette dynamique que vous témoignez est un acte de patriotisme à reconnaitre, à saluer et à soutenir », a écrit le président du Faso dans le livre d’or du centre d’éducation et de promotion sociale des Armées après sa visite.
Direction de la communication de la présidence du Faso