
La soutenance a eu lieu devant un jury de l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, délocalisé à Ouagadougou et composé du Dr Dimitri Régis Balima, président, du Dr Salifou Koala, rapporteur, et de Moussa Sanon, directeur de mémoire.
Selon l’impétrant Tilado Apollinaire Abga, c’est dans un contexte où les réseaux sociaux alimentent parfois des tensions et des malentendus entre communautés qu’il s’est intéressé à la prolifération de discours religieux polarisants sur TikTok et à leurs répercussions possibles sur le vivre-ensemble. Son étude, basée sur l’analyse de contenus, des questionnaires et des entretiens ciblés, a mis en lumière la rapidité de diffusion de ces messages, leur pouvoir de mobilisation émotionnelle et les risques de fragmentation sociale qu’ils induisent.
Tiktok avec son format de vidéos courtes et ses algorithmes qui favorisent la vitalité de ces contenus offensants, peut induire des dénigrements, des tensions, des ressentiments et même des affrontements si rien n’est fait dans les délais, a évoqué le journaliste. M. Abga a formulé des recommandations afin de cultiver la tolérance et le dialogue interreligieux pour un Burkina Faso de paix et de cohésion. « Dans un contexte national marqués par des défis sécuritaires et humanitaires, nous devons fédérer nos énergies derrière les Forces combattantes pour le retour de la paix. Pour ce faire, nous devons éviter toute germe de division notamment basée sur la religion« , a préconisé l’impétrant.
Reconnaissant envers ses encadreurs académiques et sa hiérarchie, l’impétrant a dédié ce succès à ses parents et à l’ensemble de ses collègues.
