Le peuple africain a-t-il perdu la confiance en les missions de l’ONU ?

Tout d’abord, si nous commençons avec la définition générale et commune des casques bleus, ce sont des forces dont les membres sont civils et non civils (militaires, policiers et militaires) qui recherchent la paix et aident les pays sous le feu de conflits et de guerres. Ils se distinguent par leurs chapeaux bleus. Ces forces sont mondiales et n’ont pas de pays. Ses membres appartiennent à de nombreux pays du monde, les forces de maintien de la paix sont l’une des opérations des Nations Unies, mais le Conseil de sécurité des Nations Unies L’une des tâches des forces de maintien de la paix est de travailler à la mise en œuvre des accords de paix, à la promotion de la démocratie, à la diffusion de la sécurité et de la stabilité, au renforcement de l’État de droit, à la promotion du développement et à la réalisation des droits humains. Le besoin s’est fait sentir et a été le début des forces de maintien de la paix à l’époque de la guerre froide.

Le Conseil de sécurité a déployé de nombreux soldats de la paix dans le monde, déployés en Somalie, au Liban, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Mali et dans d’autres pays africains. Les forces de maintien de la paix n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs en Bosnie-Herzégovine et au Rwanda, ce qui a incité le Secrétaire général des Nations Unies de l’époque, Kofi Annan, en 1999 à procéder à une évaluation complète des deux expériences et à réformer les forces de maintien de la paix. Mais la question se pose : les missions internationales ont-elles obtenu des succès après cette évaluation complète ? Les sociétés, notamment africaines, sont-elles satisfaites des performances des soldats de la paix sur leurs terres ?

Avant de répondre à cette question, prenons l’exemple du projet des Nations Unies en République centrafricaine et que quel que soit le nombre d’unités présentes depuis 2014, il devient clair qu’il faut revoir les conditions de présence des Casques bleus sur les territoires des pays africains, surtout après avoir connu le coût de ces missions L’ONU, où il dépasse le milliard de dollars américains par an, et c’est en effet un chiffre astronomique pour des pays embourbés dans des crises de guerre, sur la base que ce budget couvre les coûts de déploiement de 169 observateurs militaires, 400 membres de la police des Nations Unies et 1 680 membres d’unités de police constituées.

Après une analyse détaillée de la situation sécuritaire en République centrafricaine, et parlant du rôle de la mission, selon la population locale, celle-ci n’a rien apporté de concret pour le pays, mais au contraire, les choses se sont aggravées (selon aux résidents de la République centrafricaine).

Selon les dernières nouvelles en provenance de ces pays africains, les habitants de la capitale, Bangui, ont manifesté à plusieurs reprises dans des manifestations, exigeant de la mission de quitter le pays au plus vite. A travers ces manifestations, ils ont exprimé leur mécontentement face aux performances de la Mission Multidimensionnelle Intégrée Des Nations Unies Pour La Stabilisation En République Centrafricaine (MINUSCA), et l’a accusée d’aider les rebelles actifs dans le pays.

Il est également rapporté que le 2 décembre 2021 dans la localité de Boyo, dans la préfecture de Ouaka, un conflit entre membres de groupe criminels a tué de nombreux riverains.

Après ce conflit, sept (7) hommes armés se sont repliés vers la localité Tagbara où se trouve le poste de la MINUSCA avec laquelle les rebelles coopèrent, situé comme indiqué dans les rapports du 16/10/21, 29/10/21 et 11/12/21.

En fait, de tels événements et d’autres ont changé le regard des citoyens qui, à leur tour, plaçaient leurs espoirs sur le Conseil de sécurité de l’ONU, et il en va de même pour d’autres missions dans les pays voisins, qui n’ont obtenu aucun succès notamment dans la région du Sahel, et la même chose en République démocratique du Congo, et la question demeure : le Conseil de sécurité trouvera-t-il une solution à ce dilemme ?

Carlos AYENA

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