Bobo-dioulasso,19 nov 2024(AIB)-Le consortium des ONG Eau vive internationale, et Help (ndlr Hilfe Selsthilfe) a organisé une visite des berges de Bérégadougou et de la forêt classée de Kou, les mercredi 13 et jeudi 14 novembre 2024, au profit des producteurs, des journalistes et des membres des Comités locaux de l’eau (CLE). Cette sortie rentre dans le cadre du Projet de renforcement de l’opérationnalisation de la GIRE (PROGIRE) mis en œuvre par le consortium.
Le Projet de renforcement de l’Opérationnalisation de la GIRE (PROGIRE) entend intensifier les actions de la protection et la sauvegarde des ressources en eau dans quatre sous bassins de l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM). D’une durée de quatre ans (décembre 2023-novembre 2027), le PROGIRE est financé par l’Union européenne, et mis en œuvre par le consortium des ONG Eau vive internationale, et Help (ndlr Hilfe Selsthilfe).
Les mercredi 13 et jeudi 14 novembre 2024, le projet a organisé une sortie terrain au profit des producteurs, des membres des Comités locaux de l’eau (CLE) des quatre sous bassins concernés, et des journalistes sur les berges de Bérégadougou, dans la province de la Comoé, et de la forêt classée de Kou, dans la province du Houet, pour les sensibiliser à être regardant sur le danger des sources d’eau.
A Bérégadougou, la visite a permis aux membres des CLE, chargés de la protection de ressources en eau, de se ressourcer de l’expérience de l’Association Wouol, vielle d’une trentaine d’années dans la protection et la sauvegarde des ressources en eau. « Vu le travail remarquable de l’Association Wouol dans la protection des berges, donc des ressources en eau, nous avons jugé utile de conduire cette visite à Bérégadougou avec certains membres des CLE pour s’inspirer de cette pratique », a justifié la chargée de projet à l’ONG Eau vive internationale, Yassine Viviane Sanou, cette visite sur les berges de Bérégadougou.
Des berges de Bérégadougou comme à la forêt classée de Kou, les visiteurs ont constaté les dangers que courent les ressources en eau dues aux actions de l’homme. C’est la preuve que les ressources en eau sont risquées de disparition progressive si l’on n’y prend garde, selon le directeur du partenariat de l’AEM, Raogo Toussaint Kima. En plus des actions des actions des CLE à travers le PROGIRE, les journalistes, associés à cette excursion, ont été invités à sensibiliser les populations sur les dangers auxquels s’exposent les ressources en eau au Burkina Faso.
Kf/az