AFRICHECK a organisé du 25 au 26 juin 2024 à Ouagadougou, une formation sur le fact-checking au profit d’une vingtaine de journalistes.
»AFRICHECK », c’est une plateforme de fact-cheching, qui s’est fixé pour mission principale, la vérification des informations sur le continent africain.
Elle (AFRICHECK) a organisé une formation sur le traitement efficient et efficace des fakenews à l’endroit des jeunes journalistes, bloggeurs et étudiants en fin de cycle, du 25 au 26 juin 2024 à Ouagadougou.
« On note depuis un bon moment une prolifération des fausses informations sur les réseaux sociaux. Avec l’avènement des réseaux sociaux, chacun devient journaliste, diffuseur d’informations. Mais il y’a des acteurs clés qui ont cette pratique de l’information que sont les journalistes. Pour AFRICHECK, c’est le moment d’outiller ces derniers à pouvoir vérifier les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, qu’ils ne soient pas porteurs ou diffuseurs de fausses informations parce qu’ils constituent des sources fiables du public. », explique Donis Ayivi, consultant à AFRICHECK.
Gustave Konaté, collaborateur à Sidwaya est un des participants à cette formation qui se dit satisfait des connaissances acquises durant cet atelier de formation. « C’est une compétence de plus que je viens d’acquérir. Avec le contexte actuel, le fact-cheching est très important pour détecter les vraies informations des fausses. En tant que journaliste, c’est un apport considérable dans la pratique de notre métier. Nous remercions les initiateurs de cette formation qui nous ont outillé sur cette nouvelle compétence» a laissé entendre Gustave Konaté.
Il a par ailleurs lancé l’appel aux initiateurs pour que ce soit le début d’un processus continuel afin de les permettre de pouvoir se faire de plus larges aptitudes dans ce domaine de fact-cheching, qui puisse les permettre de tout le temps distiller les informations vraies et avérées au profit de l’intérêt général.
Donis Ayivi appelle les participants à pratiquer au jour le jour le fack-checking pour que ce qui est diffusé soit crédible et que cela sauve le Burkina Faso ou l’Afrique en général.