Comme on le sait maintenant, le couple présidentiel burkinabè est en deuil. En effet, Chantal Compaoré a perdu son père, Jean Terrasson du Fougères le 6 novembre dernier à Abidjan. Mais qui était le géniteur de celle qui sera la première dame du Faso?
Le « patriarche » Jean Terrasson de Fougères s’en est allé, à 90 ans et 90 jours, comme le disent ses proches. Né en 1909, il venait en effet de fêter ses 90 ans, le 6 août dernier, la mort l’arrachant de ce monde, le 6 novembre, dans une clinique d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Au nombre de ses 6 enfants, figure l’épouse du Chef de l’Etat burkinabé madame Chantal Compaoré née Terrasson de Fougères. Le disparu est le fils de l’ancien gouverneur(https://lnkd.in/e24ZaGpr) de l’ex-Soudan Français (aujourd’hui Mali), où l’un des plus célèbres lycées de la capitale portait son nom, avant d’être débaptisé après l’Indépendance, pour s’appeler Askia Mohamed, celui qui fut l’un des plus prestigieux Chefs de l’Empire Songhaï, qui s’étendait principalement sur la majeure partie des territoires actuels du Niger et du Mali. Médecin africain, puis Docteur spécialisé en Gynécologie, Jean Terrasson de Fougères, a servi à l’époque en Guinée, puis en Haute-Volta (Burkina Faso), où il se marie à Bobo-Dioulasso, dans une des familles les plus respectées de la capitale économique de ce pays, les Vicens. Après une longue carrière dans les différentes régions de la Haute Volta, il se fixe à Abidjan, où parallèlement à son métier, il s’investit dans le secteur privé. Il aimait à rappeler qu’il était originaire d’Odienné, village du nord de la Côte d’ivoire, dont était originaire sa mère. Il comptait au nombre de ses plus proches amis le défunt Félix Houphouêt-Boigny
(Source Altercom)
L’Observateur Paalga du 9 novembre 1999