La Coalition des Organisations pour l’union Sacrée des Burkinabè autour des Crises Institutionnelles et Politiques (COS.B.CIP) propose aux nouvelles autorités ses compétences pour une transition réussie. C’était au cours d’une conférence de presse tenue dans la soirée d’hier lundi 31 janvier 2022 à Ouagadougou.
Le 18 décembre 2021, le COS.B.CIP appelait les militaires à prendre leurs responsabilités suite aux évènements que traversaient le Burkina Faso. Le lundi 24 janvier 2022, sans surprises pour le COS.B.CIP, les militaires avec à leur tête, le colonel Henri Damiba renversait Roch Kaboré de son trône et prenait le pouvoir.
« Cette situation que nous vivons actuellement au Burkina Faso va dans le sens de notre appel, et nous le saluons », a laissé entendre Lucien Bognini, par ailleurs coordonnateur principal du COS.B.CIP lors du point de presse tenue par la coalition dans la soirée d’hier lundi 31 janvier 2022 à Ouagadougou.
La proposition concrète du COS.B.CIP.
« Nous avons déjà pensé un système de démocratie adaptée, nommée « démocratie participative » dont nous sommes disponibles à partager avec les nouvelles autorités et toute personne désireuse, afin de permettre une nouvelle constitution adaptée » martèle le coordonnateur Bognini. Pour une transition apaisée et réussie, le COS.B.CIP propose donc la mise en place d’un comité national consensuel pour la conduite de la transition, la mise en place d’un gouvernement restreint pour la conduite des institutions et enfin la mise en place d’une commission de la refondation de l’Etat suivant les réalités sociopolitiques et économiques du pays.
La coalition est constituée entre autres de l’Association En avant pour la Démocratie Participative (EDP), l’Association Jeunesse Nong-Taaba (AJNT), le Mouvement des Jeunes Démocrates pour la Paix (MJDP), l’Association Tond – La – Boudou, l’association Wend Pagnangdé, l’association des Kolwéogos, etc.