Des associations de promoteurs immobiliers du Burkina ont organisé une rencontre avec les hommes de médias hier mardi 13 juillet 2021. L’initiative de la réforme de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso entreprise par le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville dont l’atelier de validation est prévu pour le 15 juillet prochain en serait la cause principale selon les conférenciers.
L’Association des promoteurs immobiliers (APIB), l’Association des Promoteurs immobiliers du Burkina (UNIPIB) et le Syndicat des promoteurs immobiliers sont entre autres les regroupements des promoteurs qui expriment leurs désaccords face à l’initiative de la réforme de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso entreprise par le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville dont l’atelier de validation est prévu pour le 15 juillet prochain. Ils l’ont fait savoir à travers une conférence de presse tenue hier mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou.
Ils (les conférenciers) trouvent que si cette loi venait à connaitre quelques modifications soient-elles, elle pourrait entrainer la disparition de certaines entreprises évoluant dans le domaine.
« Si ce projet de loi est adopté, nous ne pouvons plus vendre les terrains nus, alors que la loi actuelle nous permet de pouvoir vendre les terrains nus. Au niveau du passif foncier, nos préoccupations n’ont pas été prises en compte. Si ce projet de loi passe, il vaut mieux qu’on ferme boutique », se lamente le SG de l’UNAPIB, Florentin Kafando.
Il interpelle par ailleurs l’opinion publique à arrêter de les prendre pour les seuls à s’accaparer des terres au Burkina Faso. « À chaque fois qu’on parle d’accaparement des terres au Burkina on voit les promoteurs immobiliers, si vous observez bien, il y a les agro businessmen qui s’accaparent les terres, il y a les mines qui s’accaparent les terres, etc.» lance-t-il.
Du côté de l’APIB, c’est à Roger Nikiema d’affirmer que le projet de loi n’a qu’un seul but, les faire disparaître du domaine. « Nous Marquons notre désaccord par rapport à ce projet de loi et nous disons que c’est un projet de loi suicidaire » a-t-il largué.
A les écouter, les conférenciers pensent que le gouvernement, en l’occurrence le ministère concerné est dans une intention manifeste de s’ériger en tribunal pénal spécial contre les promoteurs. Ils affirment qu’il faut plus que cela pour nous dissuader.
Faux débat. Est ce que ces chefs traditionnels ont le droit de vote et l’exercent effectivement ???
Si cela est effectif, alors c’est peine perdue puisqu’ils ont tous un bord. Qu’ils l’ex terrorisent ou pas.