BURKINA UNAPOL : les policiers s’insurgent contre le silence de leur ministre de tutelle.

L’Union police nationale (UNAPOL) a animé une conférence de presse dans l’après midi de ce mardi 18 mai 2021. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour dont la question de la qualité des armes utilisés par ces derniers, le statut administratif de certains personnels au sein du ministère, et la question des policiers radiés de octobre 2019.
Ils avouent que si leurs doléances ne sont pas traitées comme il se doit, dans un avenir très proche, le ministre de tutelle sera tenu pour responsable de ce qui adviendra.

Depuis près de 06 mois que L’UNAPOL a transmis sa plateforme revendicative au ministère de la sécurité et depuis lors c’est le silence radio. C’est la raison principale qui a conduit l’association syndicale qui s’est fixé pour défis, d’assurer la sécurité du policier, le renforcement de la bonne gouvernance au sein de la police, le garantie d’une gestion efficiente des RH de la police, l’instauration d’un rôle social au syndicat de la police et la formation idoine aux policiers, etc. à prendre l’opinion publique à témoin pour les actions futures.
Dans l’après midi du mardi 18 mai 2021, ils ont donné le ton devant les hommes de médias.

Pour ce qui est de la question du calibre de leurs armes, ils demandent au ministre Ousséni Compaoré, par ailleurs ministre chargé de la sécurité, une équipement conséquente qui pourrait leur permettre d’être mieux utile à la société surtout dans cette crise que traverse particulièrement le sahel du pays.

Les éléments avouent n’être contre la « tête » d’un quelconque personnel mais demandent tout de même que les postes d’un ministère aussi sensible ne soient occupés par des corps « extérieurs ».
« Nous n’arrivons toujours pas à admettre que des postes surtout au niveau de la direction des ressources humaines comme au niveau de la direction de l’administration financière soient occupés par des administrateurs civiles, c’est inadmissible », lance le Secrétaire General (SG) de l’UNAPOL, PALM Siyalé Moussa.

Ils déplorent ainsi le manque d’exploitation de certains éléments d’entre eux qui ont bien été formés à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) et à l’Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) mais ont pratiquement oublié la formation reçue.

Pour la question de leurs confrères radiés d’octobre 2019, ils demandent aux premiers responsables du ministère, par ailleurs selon eux de premier garant du droit de respecter les décisions de justice.

Pour le SG de L’UNAPOL, « Nos confrères radiés d’octobre 2019 ont eu gain de cause devant le tribunal administratif et même au niveau du conseil d’État mais nous faisons un constat déplorable du comportement ignorant de la situation dramatique que vie nos collègues. »

Ils prennent ainsi l’opinion nationale à témoin des conséquences que pourraient engendrer le comportement des premiers responsables du ministère de la sécurité.

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