Un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées dans les domiciles, les bureaux de change, les boutiques de change, les boutiques oranges money, les alimentations et les maquis a été démantelé par le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre. Le réseau et le matériel saisis ont été présentés à la presse dans la matinée du 13 juillet 2021 à Ouagadougou.
Le nommé I.I selon le Commissaire Principal de Police, chef du Service Régional de la Police Judiciaire du Centre, Monsieur GALBANE SAYIBOU, est un ancien membre des forces armées parmi les malfrats arrêtés par la Police judiciaire du centre. Il est le leader du groupe et il est connu des fichiers de police judiciaire pour avoir été déféré plusieurs fois pour des faits de grandes criminalité. En février 2020, l’intéressé a été interpellé par le commissariat de Boulmiougou et remis à la gendarmerie pour acte de grand banditisme. Déféré par la Gendarmerie il a été mis en liberté provisoire en mai 2020. En Aôut 2020, il a été déféré par la Brigade de Recherche et d’Investigation Criminelle pour les mêmes faits de grand banditisme avant d’être libéré provisoirement en octobre 2020.
Le Commissaire précise qu’il s’agit d’un groupe bien organisé et chaque membre joue un rôle déterminant. Ils évoluent sur des motocyclettes et opèrent avec usage d’armes à feux.
Des éléments saisis des malfrats, on peut constater 02 crânes humains (suite à une profanation de tombe pour des raisons de wac), un pistolet automatique de marque TISSAS, 02 chargeurs de pistolet automatique dont un garni de 12 munitions, un paquet de munitions contenant 18 cartouches de calibre 7,65 mm, 05 motocyclettes, une somme de 830 000 FCFA.
Leur mode opératoire est de sillonner les artères de la ville de Ouagadougou et ont pour mission d’identifier les cibles potentiels susceptibles d’être attaquées. Il s’agit généralement de personnes physiques, hommes d’affaires, commerçants, entrepreneurs ou toute autre personne ayant sur elles de fortes sommes d’argent. Et aussi des lieux de commerce notamment les boutiques de transfert d’argent, les maquis ou tout autre endroit où ils peuvent trouver de la liquidité. Après ce travail de détection de la cible, la cellule d’identification alerte la cellule d’intervention pour la suite de l’opération
Suite au travail préalable de de la cellule d’identification, la cellule d’intervention prend le relai. Ceux-ci armés de pistolets automatiques prennent en filature les personnes cibles jusqu’à un endroit propice à l’agression et passent à l’acte. S’il s’agit d’un lieu de commerce, selon les informations fournis par la cellule de détection, la cellule d’intervention fait d’abord la reconnaissance des lieux avant d’intervenir opportunément. Toutes les personnes trouvées sur les lieux sont tenues en respect par des tirs bien nourris avant de se voir dépouillés de tout numéraire ou autres biens précieux trouvés en leur possession. Toute tentative de résistance est sévèrement sanctionnée.
Des investigations, il reste deux autres en cavale et le commissaire de préciser que l’enquête se poursuit afin de les retrouver. Les sept (07) mis aux arrêts seront conduits devant Monsieur le Procureur du Faso près le tribunal de grande Instance de Ouagadougou I pour la suite des procédures.
Il (le commissaire) appelle une fois de plus la population à la collaboration de toutes et de tous car dit-il la sécurité des personnes et des biens est une affaire de tout le monde.
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