Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) était face aux hommes de médias en début de matinée de ce jeudi 09 septembre 2021. Il s’est agi pour ses membres sur la base de la situation nationale de faire des propositions qui selon eux permettront de tenir le pays en haleine.
Ils (les membres du CISAG) trouvent qu’il y a eu de la violence au lycée Philippe Zinda Kaboré, en lien avec la contestation contre le projet de réformes des examens scolaires mis en œuvre par le Gouvernement. Mais ils déplorent grandement la décision totale de fermer un lycée de la trempe du « noble Zinda ». « Le lycée Zinda, ce n’est pas seulement un lycée, le plus grand du Burkina. Non, c’est un symbole ! Qui porte le nom d’un de ses illustres fils, l’une des premières personnalités politiques de ce pays, feu le Docteur Philippe Zinda Kaboré », confie le président du CISAG, Issiaka OUEDRAOGO.
Il se pose alors la question de savoir sur la destinée du pays si son système éducatif qui est selon lui la base de son développement, reste à ce point soumis à des approches dont le bien-fondé laisse de toute évidence à désirer ?
Il souhaite qu’au-delà de cette fermeture envisagée, le site soit utilisé de la manière la mieux appropriée au regard de l’évolution du paysage éducatif du pays.
Le CISAG salue les annonces relatives à la mise en branle d’une stratégie nationale de sécurité, qu’il espère ne pas être la dernière.
Il propose plusieurs réformes sur le plan national dont l’usage de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) comme seul document de votation, la réflexion à un système ou le financement campagnes électorales se fasse sous forme de remboursement, etc.
Ce qui permettrait selon le CISAG de réduire le coût des élections au Burkina Faso.
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