L’Alliance citoyenne pour la libération de Roch Marc Christian Kaboré était en conférence de presse dans la soirée de ce mercredi 30 Mars 2022 à Ouagadougou. Les membres condamnent la détention »arbitraire » depuis le 24 janvier 2022 de leur mentor, ex président Roch Kaboré.
Le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) suite à un coup d’État au soir du 24 janvier 2022, renversait l’ancien président Roch Kaboré et prenait les reines de »Kosyam »
Depuis lors, l’ex président Kaboré est en détention surveillée par les »hommes aux armes » et ne jouit pas de tous ses droits. Plusieurs organisations de la société civile et certains de ses partisans réclament sa libération par quelques moyens que ce soit.
L’Alliance citoyenne pour la libération de Roch Marc Christian Kaboré est né de la détermination de filles et fils du Burkina Faso pour la liberation sans conditions et sans délai du Président Kaboré, détenu illégalement et sans motif valable par la junte au pouvoir ( NDLR : selon la rédaction les conférenciers).
Face aux hommes de médias dans l’après midi de ce mercredi 30 Mars 2022 à Ouagadougou, l »alliance confie exiger la libération sans conditions de leurs mentor, ex président Roch Kaboré.
»Notre alliance regroupe des acteurs épris de justice et de liberté venant d’horizons différents et qui ont ainsi décidé de défendre un principal fondamental reconnu par notre constitution à savoir le droit à la liberté pour chaque citoyenne et citoyens », foi de Désire Guinko, porte parole de l’Alliance.
Pour lui l »alliance est une organisation pacifique qui entend s’appuyer sur tous les moyens légaux de notre pays pour obtenir la libération du Président Kaboré.
» Le MPSR sans aucun motif valable, ne peut garder en détention l’ex président Kaboré surtout qu’il n’a aucun contentieux avec la justice. », clame Désire Guinko.
A l’entendre sa libération est donc un impératif et ce n’est négociable au regard selon »eux » des risques énormes qui pèsent sur son intégrité physique et morale.
L’Alliance entend donc s’appuyer sur tous les moyens légaux pour la libération de leur leader.
Elle appelle l’ensemble de ses points focaux dans les treize (13) régions du Burkina Faso ay au niveau de la diaspora, à rester à l’écoute des éventuels mots d’ordre qui pourraient être lancés dans les jours à venir.