BURKINA : La commission nationale des droits humains n’a pas encore pu rencontrer Roch Kaboré depuis sa détention. 

L’Alliance citoyenne pour la libération de Roch Kaboré a été reçue en audience par la commission nationale des droits humains (Burkina Faso) dans la matinée de ce mercredi 06 avril 2022 à Ouagadougou. Cette démarche entre dans le cadre de sa mission première, celle de la libération sans conditions et sans délai de l’ancien président Roch Kaboré. La commission fait comprendre aux membres de l’Alliance  »qu’elle » même n’a pas encore eu l’opportunité de voir l’ancien président depuis sa détention.

Lors de sa conférence de presse tenue, le 30 Mars 2022 à Ouagadougou, les responsables de l’Alliance Citoyenne pour la libération de l’ex président Roch Kaboré promettaient mener d’autres actions pour la libération sans conditions selon eux de l’ancien président du Burkina Faso. Ils étaient (les responsables) donc dans la matinée de ce mercredi 06 Mars 2022 dans les locaux de la commission nationale des droits humains pour une audience avec le premier responsable de la  »maison ». L’objectif est le même, chercher des solutions pour la mise à liberté de l’ancien président Roch Kaboré.

Les responsables de l’Alliance se disent satisfaits de cette audience.

 »Dans nos entretiens, nous avons vu la volonté de la commission nationale des droits humains à oeuvrer pour la libération du président Kaboré », confie Désiré Guinko, coordonnateur de l’Alliance qui trouve qu’ils (les 02 organismes) ont des visions en parfaite harmonie notamment sur la question de la libération  »sans conditions et sans délai » de l’ancien président.

           Désiré Guinko, coordonnateur

La commission précise que jusqu’à la tenue de cette audience, elle n’a pas encore eu l’opportunité de rencontrer physiquement l’ex président Kaboré, chose déplorable pour les membres de l’Alliance.

La commission nationale des droits humains évoque donc qu’il n’y a aucun fondement juridique qui permette de maintenir le président Kaboré en détention. Mais elle rassure les membres de l’Alliance (selon Désiré Guinko) qu’ils sont en contact permanent avec les autorités actuelles pour que les droits de l’ex président Kaboré soient respectés.

 »Le président Kaboré est un homme de paix, de dialogue, qui a des principes et des valeurs démocratiques qui font qu’il n’est pas un homme dangereux ou nuisible, donc c’est à la limite un abus cette détention. Nous voulons donc nous appuyer du soutien de structures et de personnes habilitées pour qu’il rentre dans ses droits », conclue le coordonnateur de l’Alliance Citoyenne pour la libération de Roch Kaboré.

La rencontre de chefs coutumiers, de la représentation permanente de la CEDEAO et d’autres organismes (officiant dans le respect des droits humains), voire une marche de protestation sont les prochains actions de l’Alliance si leur objectif n’est pas atteint.

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