L’avortement est désormais autorisé au Bénin quand la grossesse est la conséquence d’un viol ou encore pour des motifs économiques.
La loi stipule que la femme, si elle le désire, peut se faire avorter si sa grossesse occasionne une situation de détresse matérielle, professionnelle ou morale.
L’avortement doit se faire obligatoirement sur prescription médical et il est interdit d’interrompre volontairement une grossesse passé 12 semaines.
C’est un acte de santé publique qui va sauver des vies humaines s’est défendu le ministre de la Santé après le vote de la loi. Benjamin Hounkpatin indique que les avortements non sécurisés représentent 20% de la mortalité maternelle au Bénin.
Le président de l’Assemblée a été le premier à dénoncer le projet parlant de « négation du droit de l’enfant à la vie ».
Plusieurs autres députés l’ont suivi en déclarant que « c’est immoral, nous demandons au gouvernement de retirer cette loi ».
Le clergé s’en est aussi mêlé, dénonçant dans une déclaration solennelle : « la légalisation de l’avortement et la culture de la mort ». Surprise à l’arrivée, le projet a été voté à l’unanimité.
Rfi avec Lessentiels.net