Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé ce jeudi 28 avril, la première session de l’année 2022, du Comité de pilotage et de suivi du dispositif d’amélioration du climat des affaires.
Elle a réuni des membres du Gouvernement, des acteurs du secteur privé, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Il s’est agi au cours de cette rencontre, de passer en revue, la mise en œuvre des recommandations formulées antérieurement, et d’adopter le plan d’action pour l’année 2022.
Cette session, selon le chef du Gouvernement, intervient à un moment où le Peuple burkinabè est toujours confronté à des défis sécuritaires et humanitaires sans précédent. « Dans un tel contexte hostile à l’amélioration du climat des affaires, le rétablissement de la paix et la restauration du pays dans ses limites territoriales, constituent les principales priorités, comme l’a toujours indiqué, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. La vision du Chef de l’Etat est fondée sur l’urgence de mobiliser toutes les forces, pour un retour rapide à la paix, sans laquelle aucune action de développement n’est possible », a soutenu Albert Ouédraogo dans son discours d’ouverture de cette première session de l’année 2022, du Comité de pilotage et de suivi du dispositif d’amélioration du climat des affaires.
Le ministre du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, a pour sa part déclaré à la fin de la rencontre, que les participants ont passé en revue, l’état de mise en œuvre des recommandations, et pris des engagements sur les recommandations résiduelles. « Nous avons, a-t-il souligné, adopté le plan des actions à mener pour l’année 2022 et chaque acteur s’est engagé à être diligent dans l’exécution et la mise en œuvre de ces recommandations. Nous avons bon espoir que lors de l’évaluation, on aura significativement avancé, ce qui va permettre à notre secteur privé d’être plus performant ».
De l’avis du ministre en charge du Commerce, Abdoulaye Tall, notre pays compte sur le secteur privé, qui crée des emplois, paie des salaires et des impôts. Il a révélé que le temps et les délais sont importants pour le secteur privé. De ce fait, a-t-il insisté, réduire les délais des procédures et d’obtention des documents, des autorisations et des permis, améliorer l’efficacité des administrations, est quelque chose qui encourage le développement du secteur privé et donc, la création de richesses.
En ce qui concerne le bilan de la mise en œuvre des recommandations, le ministre du Commerce a indiqué que certaines actions ont été exécutées à 100%. Par contre, d’autres ont enregistré des taux d’exécution plus faibles, et nécessitent qu’on règle certaines questions institutionnelles. Abdoulaye Tall s’est voulu cependant rassurant, en soutenant que les ministères concernées (par ces taux faibles) étaient présents, et ont pris l’engagement devant le Premier ministre, de régler ces questions-là.
Pour les actions à venir, le ministre Tall a cité la mise en œuvre des recommandations résiduelles de l’année passée, qui intègrent le partage d’informations avec des pays partenaires et frères, pour le commerce transfrontalier. Il y a aussi des actions d’amélioration au niveau du processus de décision de délivrance des documents dont ont besoin les acteurs économiques.
Mamady Sanoh, le premier vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a salué la tenue de cette rencontre qui prouve selon lui que le Gouvernement prend à cœur les problèmes du secteur privé. « Nous avons assisté à une belle déclaration d’amour au secteur privé qui nous permet de savoir que nous sommes un maillon essentiel de développement de notre pays », s’est-il réjoui.
DCRP/Primature