La classe politique burkinabè a enregistré un nouveau parti ce vendredi 20 Août 2021 à Ouagadougou. Il est dénommé « Alliance africaine pour le développement (ALIAD) ».
Les responsables de l’Alliance Africaine pour le Développement (ALIAD) étaient face à la presse dans la matinée de ce vendredi 20 août 2021 à Ouagadougou. L’ALIAD est un nouveau parti créé par un groupe de jeunes qui prônent le panafricanisme. Ce panafricanisme pour eux s’identifie à l’idéologie de Thomas Sankara et de celle de Mouammar Kadhafi.
Pour la question de savoir de quel bord politique l’ALIAD se positionne, on retient de leurs interventions que le parti, ne fait partie ni de la majorité présidentielle, ni de l’opposition politique. « Pour le moment, nous ne pouvons pas donner une réponse assez limpide à cette question, nous nous déciderons à l’issue d’une assemblée générale », confie Mohamed SORE, président de l’ALIAD.
Sur la situation sécuritaire du pays, l’ALIAD reste convaincue qu’aucune puissance extérieure ne pourra sortir le Burkina Faso du gouffre ou il est plongé depuis 2015 sauf lui-même. Il demande ainsi aux autorités, en particulier politiques de compter sur les stratégies et les propres fonds du pays que sur une quelconque force étrangère. « Personne ne viendra faire notre combat à notre place, je crois que les dirigeants doivent prendre cette affaire à bras le corps si non l’avenir sera amer à vivre », prévient le président Mohamed SORE.
Ils comptent lancer une pétition pour demander le retrait des forces armées extérieures du Burkina Faso, en particulier la France parce que pour eux, la présence de la France n’a aucune valeur ajoutée dans cette lutte anti-terroriste. « On ne change pas une équipe qui gagne, mais nous constatons amèrement que celle-là est une défaite continue », lance Mohamed SORE .
Pour ce qui est de la vie chère, Mohamed SORE demande au ministère du commerce, d’accentuer les contrôles en vue de sanctionner les fautifs.
Le parti a été officiellement créé le 13 juillet 2021 et est présent dans quatre villes du Burkina, dont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, et Dori. Il est composé de 17 membres fondateurs dont 3 femmes.