Burkina : Le journaliste doit être au service de son pays, rappelle le Premier minist

Le chef du gouvernement, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla a exhorté mardi les journalistes burkinabè à participer à la construction de leur pays.

«Le journaliste doit aider à construire son pays, pas simplement à faire du journalisme pour du journalisme», a déclaré le premier ministre Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Le chef du gouvernement s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’issue d’une audience accordée au président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo.

Selon le Premier ministre, le Burkina Faso doit de suivre une voie indépendante, adaptée à ses réalités et de se conformer à ses propres normes de démocratie et de liberté de presse.

«Le vrai problème est que beaucoup de nos citoyens ont adopté les mentalités occidentales sans les remettre en question. Les Occidentaux, eux-mêmes, se sont construits par des pratiques loin des idéaux qu’ils prônent aujourd’hui, comme la démocratie ou la liberté de presse», a-t-il affirmé.

Or, selon Dr Kyelem de Tambèla, Il faut d’abord garantir la subsistance de notre population avant de parler de ces notions.

Pour le Chef du Gouvernement des pays comme l’Iran et la Chine sont des exemples en matière de développement malgré les restrictions à libertés de la presse et l’usage des réseaux sociaux.

A l’en croire, «en Iran, par exemple, WhatsApp ou TikTok sont difficilement accessibles, mais cela n’a pas empêché le pays de se développer. De même en Chine, l’information est strictement encadrée. Malgré cela, ces Nations ont atteint un niveau de développement remarquable grâce à la discipline et à la rigueur».

Pour Dr Kyélem de Tambèla, le Burkina Faso doit s’inspirer de ces exemples, en canalisant l’information pour servir les intérêts du pays et contribuer à son développement.

«Tout ce qu’on fait dans la vie doit avoir un objectif, c’est-à-dire qu’on doit savoir où on va. Pour nous autres, c’est fini donc tout ce qu’on doit faire actuellement, c’est de penser au bonheur de nos enfants, à leur avenir. On doit construire le pays de sorte que ceux qui viendront après nous sachent que des gens ont pensé à eux», a-t-il déclaré.

Le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes depuis de 2015 et compte sur ses fils et filles pour gagner la guerre et s’installer sur des bases solides pour son avenir.

Agence d’Information du Burkina

YOS/ata

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