La CEDEAO a désigné dimanche les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo, comme ses facilitateurs auprès de l’AES. Le général Umalo Sissoko de la Guinée-Bissau s’est proposé de se charger du dossier du Burkina Faso, a appris l’AIB.
La CEDEAO a marqué dimanche sa « déception », face au manque de progrès dans les engagements avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger (AES).
Dans le cadre d’une « approche plus vigoureuse », elle a désigné le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue togolais Faure Gnassingbé comme ses facilitateurs auprès de l’AES.
L’institution a également accepté l’offre du général Umaro Sissoco Embaló, président de la République de Guinée Bissau, pour soutenir l’engagement, notamment avec le Burkina Faso
En outre la Commission de la CEDEAO a été chargée d’élaborer un plan d’urgence prospectif pour examiner toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES.
En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé samedi la confédération de l’AES, réaffirmant leur volonté commune de quitter la CEDEAO comme annoncée en fin janvier 2024.
La CEDEAO qui a tenu un sommet ordinaire ce dimanche, a prévenu une fois de plus, des conséquences qui pourraient en résulter de cette sortie groupée, notamment les restrictions de libre circulation des personnes et des biens.
Agence d’information du Burkina
ATA/bz
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