La gendarmerie nationale a interpellé trois personnes à Yagma, membres d’un réseau, qui exportaient illégalement des sacs de farine de maïs, dissimulés dans des compartiments d’un camion citerne, a appris l’AIB mardi.
Sur la base de dénonciation, courant avril 2024, la Brigade ville de gendarmerie de Yagma a ouvert une enquête sur des suspicions d’exportations illégales de sacs de farine vers des pays voisins du Burkina, a appris l’AIB ce mardi auprès de la Direction de la communication et des relations publiques (DCRP) de la gendarmerie nationale.
Selon les sources des pandores, les suspects qui opéraient à Yagma, secteur n°37 dans l’arrondissement N°09 de Ouagadougou, conditionnaient entre 2h et 3h du matin, de la farine de maïs dans des sacs de 25 kg pour les exporter dans les compartiments des camions citernes.
Au cours d’une opération conduite le 21 mai 2024 par la gendarmerie de Yagma, le responsable de l’unité de production de la farine, le chauffeur du camion-citerne et l’apprenti chauffeur du camion-citerne ont été interpellés, d’après la DCRP Gendarmerie.
Rappelons que depuis février 2022, l’exportation de la farine de maïs, de mil et de sorgho, est suspendue.
Les trois suspects sont accusés d’exercice illégal d’activité industrielle, de tromperie de consommateurs et de mise en danger de la vie d’autrui.
La gendarmerie a indiqué que les investigations sont en cours pour démanteler d’autres réseaux afin d’éradiquer cette pratique illicite.
A Yagma, les gendarmes ont saisi un camion-citerne contenant 974 sacs de farine de 13 kilogrammes, 42 sacs de 23 kilogrammes soit un total de 1016 sacs et 50 sacs de maïs de 100 kg transformés en farine toujours étalés dans la cour.
50 sacs de 100 kilogrammes de maïs trempé dans 22 fûts de 200 litres, 50 sacs de cent kilogrammes de maïs déjà décortiqué et déposés au sol et 150 sacs de maïs de 100 kilogrammes, entreposés sous un hangar ont été aussi saisis.
A cela, s’ajoutent quatre moulins, trois décortiqueuses et deux tricycles utilisés pour la livraison de la farine dans la ville de Ouagadougou.
Les populations sont invitées à dénoncer de telles pratiques à travers les numéros verts suivants :
1010 : Centre national de veille et d’alerte
16 ou 80 00 11 45 : Gendarmerie Nationale
17 : Police Nationale.
Agence d’information du Burkina