La réouverture de l’ambassade de Russie au Burkina Faso, 31 ans après, offre la possibilité d’accélérer le traitement d’un certain nombre de dossiers au rythme de la Transition avec un partenaire de taille, a estimé jeudi, le chef de la diplomatie burkinabè Karamogo Jean-Marie Traoré.
« Je pense qu’avec cette proximité, cela nous permet de régler un certain nombre de dossiers. La proximité nous donne la possibilité de gérer les questions de diligence. Il faut aller vite Il faut correspondre au rythme de la Transition, il faut aller bien », a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Karamogo Jean-Marie Traoré.
Le chef de la diplomatie burkinabè s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’occasion de la reprise des activités de l’ambassade de la Fédération de Russie à Ouagadougou.
Pour lui, cette réouverture, 31 ans après sa fermeture, est un nouveau tournant et témoigne de l’excellence des relations et de l’élan nouveau qui a été insufflé à notre coopération et voulu par les chefs d’État.
Le ministre a insisté sur la souveraineté du Burkina dans la coopération avec ce partenaire d’envergure qui accompagne le pays depuis longtemps et avec lequel « nous comptons repartir sur une base consolidée ».
« C’est un partenaire de taille. Nous avons une coopération qui se veut lucide et bâtie sur une logique de respect mutuel mais aussi où nous avons notre mot à dire », a indiqué le ministre.
Pour lui, il n’y a pas un seul secteur qui échappe à la coopération entre les deux États, que ce soit dans le domaine de la formation, de l’ingénierie, des travaux publics, du commerce, ou de l’aide humanitaire.
Les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie ont été établies le 18 janvier 1967. En 1992, l’ambassade de Russie de Ouagadougou a été transférée à Abidjan.
Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré aux affaires en septembre 2022, les relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie se sont considérablement accentuées.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata