POLITIQUE: UKRAINE-ÉLECTIONS-ZELENSKI
MOSCOU, 7 novembre. /TASS/. Le président ukrainien Vladimir Zelenski a déclaré que l’heure n’était pas aux élections et a exigé de cesser de « discuter du sujet dans la société ».
« Nous comprenons tous qu’aujourd’hui, en temps de guerre, alors que les défis sont nombreux, il est absolument irresponsable d’introduire à la légère, en jouant, le sujet des élections dans la société, a-t-il indiqué dans un message vidéo publié sur sa chaîne Telegram. J’estime que le temps n’est pas aux élections. Et s’il faut mettre un point à une discussion politique et continuer à travailler uniquement dans l’unité, l’État dispose des structures capables de mettre les points et de donner toutes les réponses nécessaires à la société. »
Selon lui, « les vagues [qui scindent politiquement la société] doivent cesser de déferler ». Vladimir Zelenski estime que tout un chacun dans l’État doit se concentrer sur les questions de défense et a conseillé aux structures de ne pas gaspiller « leur énergie et leurs forces à autre chose ».
Les débats sur une éventuelle organisation d’élections se sont dernièrement intensifiés en Ukraine. Selon certaines informations se référant à des sources, les autorités entament les préparatifs de l’élection présidentielle pour le printemps 2024.
Les élections législatives devaient se dérouler en octobre et la présidentielle au printemps prochain. Selon la Constitution, elles ne peuvent pas avoir lieu dans les conditions de loi martiale. Vladimir Zelenski a déclaré à plusieurs reprises que la présidentielle ne pourrait se tenir qu’après la fin des hostilités. Cependant, les partenaires occidentaux de Kiev, qui, depuis le début des hostilités, ont grandement augmenté leurs livraisons d’armes à l’Ukraine et qui débloquent d’importants fonds au soutien de l’économie ukrainienne, insistent sur l’organisation des élections dans les délais prévus. Par la suite, Vladimir Zelenski a adopté un ton moins exigeant, sans donner de réponse univoque: il a souligné que, dans les conditions de guerre, il serait difficile d’organiser les élections et a même proposé aux États-Unis de financer le processus électoral si c’était une question de principe Washington.
Avec TASS