Culture : L’APPL célèbre la littérature à travers une compétition poétique.

Afin de célébrer l’art littéraire, l’association une plume pour la liberté, en abrégé APPL a organisé une compétition poétique. L’apothéose s’est tenue ce dimanche 22 octobre 2023 à Ouagadougou sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et le parrainage de Nestor Koama, PDG de l’imprimerie IKS. Première édition, la compétition a concerné une soixantaine de textes poétiques traitant du thème «La Paix au Faso». Trois prix ont été décernés. Le Prix du meilleur texte poétique, le prix IKS et le prix de la femme engagée qui récompense le prix de la meilleure candidate féminine. La cérémonie a connu la participation de l’illustre poétesse Bernadette Sanou/Dao.

Une vue du présidium de la cérémonie.

Le journaliste Auguste Jean Yves Nebie, lauréat a remporté le grand prix une plume pour la paix du meilleur texte poétique. Il est reparti avec le trophée, une attestation et la somme de 50000 FCFA. Son oeuvre intitulée «Croire en nous» a conquis l’amour du jury parmi la soixantaine de textes qui participaient au concours. À ses côtés, Zeynab SANOU, étudiante a remporté le prix de la femme engagée. Félicité SAWADOGO pour sa part a hérité du prix IKS qui célèbre l’exaltation des valeurs africaines. Au total, une vingtaine d’oeuvres ont été primées lors de la cérémonie. De quoi arracher le sourire à ces maîtres des mots qui manient lettres et mots pour donner de l’esthétique à la production littéraire. «C’est un honneur et une grande joie de recevoir ce prix parce que nous sommes dans une période difficile et leur concours nous a permis de mettre en exergue la paix, d’en parler, et d’inciter les Burkinabè à avoir des comportements de paix, de tolérance, de se débarrasser de la haine et de donner beaucoup d’amour pour nous permettre de sortir de cette situation », a témoigné Auguste Jean Yves Nebie, journaliste et écrivain.

Kombi Salem Naaba était le représentant du Moogho Naaba Baongho et du ministre en charge de la Culture et des Arts Emmanuel OUEDRAOGO, deux invités de marque à la cérémonie. Prenant la parole, il a félicité les initiateurs et invité les Burkinabè à l’union autour des valeurs de paix et de cohésion. «L’initiative a porté des fruits et nous en sommes très fiers. Que les Burkinabè se donnent tous la main pour s’unir davantage dans ces moments de crise», a-t-il souhaité au micro de L’essentiel.

Kombi Salem Naaba, représentant du Mogho Naba Baongho et du Ministre en charge de la culture.

Le parrain Nestor Koama, PDG de l’imprimerie Koama Services (IKS) a remercié les initiateurs pour lui avoir donné l’occasion de soutenir cette initiative porteuse de paix. «Quand ils sont venus nous montrer le projet, on n’a pas hésité. Parce qu’étant ambassadeur de la paix et oeuvrant dans la littérature. Je suis très ravi de les accompagner, et je serai toujours avec eux», témoigne Nestor Koama.

Le PDG de l’imprimerie IKS, Koama Nestor

Sur la vingtaine de prix remis à l’occasion, la gente féminine a dominé la liste des récipiendaires. Situation qui n’a pas manqué de réjouir l’écrivaine Bernadette Dao/Sanou présente à la cérémonie. «Je trouve l’initiative vraiment louable parce que le genre de la poésie n’a pas une bonne place dans la littérature parce que les gens parlent plus de roman, de nouvelle mais la poésie c’est très rare. Donc, je félicite vraiment les jeunes (…). La plume féminine a parlé, et j’en suis particulièrement fière. Ils ont primé les plus beaux écrits et ces plus beaux écrits, ce sont les femmes qui les ont produits», s’est réjouie la poétesse dont les poèmes sont récités durant tout le cursus primaire de l’enseignement au Burkina Faso.

Bernadette Sanou/Dao, invitée d’honneur 

Le Président de l’association Victorien SAWADOGO pour sa part est aux anges. Les objectifs ont été atteints, confie-t-il. «Au vu de la pertinence des textes, nous sommes satisfaits», avoue-t-il, sourire aux lèvres.

Victorien SAWADOGO, Président de l’association.

La deuxième édition est prévue pour mars 2024. Qui remportera le deuxième prix ? La réponse dans cinq mois ou plutôt six, c’est selon.

Pierre Bonkoungou.

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