»Au stade actuel de la guerre, le patriote n’est pas celui qui étale une situation noire de la Nation, mais celui qui apporte sa contribution, qui fait la guerre.
Quand le grand journaliste de l’Evénement Newton Ahmed BARRY quittait le journal, il avait fait un écrit pour dire au revoir à ses lecteurs parmi qui je figurais. Et il avait intitulé son écrit: » Il y a un temps pour tout ». En substance, il nous disait qu’il y a un temps pour critiquer les autorités et il y a un temps pour soutenir les autorités ou pour être soi-même une autorité. C’est aussi comme s’il voulait nous dire qu’il y a un temps pour faire le journalisme et un temps pour faire la politique. Il y a même un temps pour montrer qui l’on n’est pas et un temps pour montrer qui l’on est vraiment. Il y a un temps pour se cacher et un temps pour se révéler. Effectivement, quelques mois après son départ de la rédaction de L’Evénement, il devenait une grande autorité en étant le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Il y a donc un temps pour tout et je suis d’accord avec mon grand frère BARRY. Ceux qui ne comprennent pas qu’il y a un temps pour tout sont ceux qui passent leur vie à faire des erreurs, sinon à commettre des bêtises. Il y a des gens qui pensent que tous les temps sont favorables pour faire la même chose. Il y a des gens qu’on pourrait vite appeler des suiveurs de l’histoire qui disent: » Moi, je ne change pas. Je ne suis pas né pour changer ». C’est ne rien comprendre de la vie et de l’histoire. Il y a un temps pour tout, et l’homme doit comprendre quel temps est favorable à quelle activité..Je fais parti de ceux qui ont critiqué les autorités. La guerre au Burkina a commencé depuis 2015. Nous avons perdu des soldats et des civils. Mais, ce qui était encore plus grave c’était le fait que les terroristes nous avaient déclaré la guerre et Roch, son MPP, les intellectuels de classe et les OSC qui le soutenaient avaient refusé de faire la guerre
De 2015 à 2022, les terroristes n’ont jamais eu peur d’attaquer nos soldats. Ils les attaquaient jour et nuit et ils faisaient des morts. On ne sentait pas l’engagement. On ne voyait pas la volonté de vaincre. Et personnellement, j’ai critiqué parce qu’on nous avait déclaré la guerre et le Président du MPP avait refusé de faire la guerre. Il préférait les prières dans les mosquée et les églises et les journées de deuil. Je n’aime pas les gens qui font incapables de faire le mal quand le mal devient la solution. Et vint un jeune Capitaine du nom de Ibrahim TRAORE. La donne change. Aujourd’hui , il faut être de mauvaise foi pour dire que le Burkina ne fait pas la guerre. Même les ennemis connaissent la puissance de feu qui tombe sur leurs bases et calcine leurs corps et leurs motos.
Mais, voilà: depuis l’arrivée du Capitaine, des Burkinabè, parce qu’ils ont milité dans des OSC qui ont soutenu le pouvoir MPP et parce qu’ils militent dans une structure mise en place par le MPP qui se bat pour que le pouvoir revienne entre les mains du MPP ont refusé de soutenir l’effort de guerre. Alors que la Nation mobilise des milliers de VDP et des ressources financières pour la guerre, eux, ils soutiennent la liberté d’expression et des journaux qui travaillent à saboter les efforts de guerre. Le diable n’a de conseils à donner à personne si ce n’est à un autre diable, car le diable ne saurait se confondre à un ange. Tant pis pour ceux qui ont la mémoire courte et qui n’arrivent pas à voir la couleur des hommes.. Aujourd’hui au Burkina, dire que la situation est catastrophique ne saurait être symbole de courage, de dignité et de patriotisme. Et pendant qu’on dit cela, on soutient des journaux qui se battent pour que rien ne marche. C’est cela qu’on appelle l’hypocrisie.
Que le Capitaine écoute les Burkinabè. Que les dirigeants de la Transition écoutent les honnêtes citoyens. Et les patriotes sont nombreux et ils sont tous des VDP. Ceux qui soutiennent ceux qui sabotent les efforts de guerre n’ont de conseils à donner à personne. Le Président Ibrahim TRAORE se moque des conseils d’un jeune politicien qui se cache derrière une OSC de pacotille pour étaler vengeance, pour se battre pour son parti politique. Il s’en fout de ses conseils. N’attendez jamais que votre ennemi reconnaisse votre mérite. Un ennemi ne saurait être un ami, même si un ami est parfois un ennemi.
Aujourd’hui, les dignes fils et filles du Burkina sont en guerre. Ils cherchent des solutions au mal..Ils sont engagés..Tous ceux qui refusent l’effort de guerre, tous ceux qui refusent le combat et qui écrivent des lettres pour donner des conseils au président sont des hypocrites pour ne pas dire des ennemis de la Nation. Ils sont contents de célébrer nos défaites..Ils sont contents de dire que rien ne va malgré nos efforts. Dans une Nation qui est en guerre, les patriotes font la guerre, et les ennemis critiquent ou célèbrent la défaite de la Nation.
Dieu bénisse les Burkinabè qui aiment le Burkina et qui se battent pour le défendre, jour et nuit. Je ne parle pas des hypocrites . »
Adama Amadé SIGUIRE
Écrivain Professionnel/ Consultant en relations humaines
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