Le Ministre DRABO a demandé à la jeunesse de prendre conscience que cette lutte contre le terrorisme n’est pas seulement
l’apanage du gouvernement. » Ce n’est pas par un coup de bâton magique que nous allons parvenir au bout de la crise sécuritaire, à laquelle nous traversons aujourd’hui. Ce n’est également pas un pays ou un partenaire étranger qui viendra nous sauver dans cette lutte, c’est ensemble et à travers des efforts conjugués que nous allons parvenir à finir avec ce mal. », a-t-il confié. Il a interpellé les participants à s’investir activement dans les échanges, d’avoir un débat franc pour trouver leurs préoccupations réelles car il s’engage à œuvrer pour l’application effective des recommandations qui seront issues de ces deux jours de travaux.
Le président du CNJ, Moumouni Dialla, a dans son intervention promis l’engagement de la jeunesse à contribuer dans la lutte contre le terrorisme. « Ces deux (02) jours de réflexion vont constituer un cadre de réflexion sur principalement, les préoccupations des jeunes, allant de la formation, la création d’emploi et leur implication dans les sphères de prises de décisions mais aussi et surtout comment la jeunesse burkinabè pourrait s’engager dans la lutte contre le terrorisme au regard du contexte et surtout que cette jeunesse est acteur et victime du terrorisme« , a-t-il expliqué.
La JIJ est a été instituée par la résolution A/RES/54/120 du 17 décembre 1999 de l’Assemblée Générale des Nation-Unies, à laquelle le Burkina a souscrit et qui est commémorée par la communauté internationale le 12 août de chaque année.