Le Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a organisé un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur le traitement de l’information en temps de crise les 02 et 03 Août 2022 à Ziniaré dans la région du plateau central. Le thème de cet atelier était « Principes journalistiques du traitement de l’information en temps de crise : Ethique professionnelle, déontologie journalistique et fibre patriotique entre primeur de l’information et sensibilités, quelles information juste pour les communautés dans cette guerre hybride ».
Le Burkina Faso fait face aux défis majeurs qui traversent l’ensemble de la sous-région à savoir l’hydre terroriste, la situation humanitaire très préoccupante avec plus d’un million et demi de PDI, la disparition des services vitaux essentiels, les impacts des changements climatiques, les troubles politiques.
Pendant ces moments difficiles, les communautés inquiètes sont à la recherche d’informations vraies et justes. L’information pouvant contribuer à exacerber la crise, la gestion de l’information de la crise en temps doit tenir compte d’un certain nombre de facteurs, dont la sensibilité, les connotations et les interprétations varient selon le citoyen et sa position donnée.
Ils étaient au total vint deux (22) journalistes à prendre part à cette session de formation, qui s’est déroulée autour des rubriques telles que le traitement de l’information en temps de crise (analyse du contexte et des risques / identification / acceptation de l’organisation et de l’individu), éthique professionnelle, déontologie journalistique et fibre patriotique, gestion de crises en lien avec la sureté et la sécurité et le bien-être du journalise.
« Comme vous le savez, le Burkina Faso vit un moment difficile de son histoire et nous avons jugé nécessaire de renforcer les capacités des hommes de médias sur le traitement de l’information en ces moments difficiles. Ils font déjà un travail remarquable sur le terrain et ils méritent un accompagnement et un soutien de la faitière de la jeunesse. », a expliqué le président du CNJ-BF, Moumouni Dialla qui se réjouit de la participation des journalistes durant ces deux (02) jours d’échanges.
Pakisba Mariam Ouédraogo, journaliste à la télévision Savane TV est l’une des participantes à cette session de formation. Elle loue l’initiative de la faitière de la jeunesse. « J’ai vraiment aimé la formation surtout que depuis un certain temps, ça parle partout du code pénal. Nous journalistes sommes souvent déboussolés, et on se demande souvent s’il faut faire passer tel élément ou pas. Nous avons réellement appris», confie-t-elle. Elle croit fortement que cet atelier leur permettront de mieux traiter l’information, en ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso.
Les participants ont reçu des attestations de fin de formation.