Le ministère de la fonction publique du Burkina Faso lançait en octobre 2021, un concours de recrutement sur mesures nouvelles de 56 techniciens supérieurs en hydraulique et de 26 ingénieurs des travaux en génie rural au profit du ministère de l’eau et de l’assainissement.
Les résultats d’admissibilité au soir du 21 décembre 2021 présentaient 112 candidats classés par ordre de mérite. Les résultats de l’admission finale, le 23 février 2022 affichaient 03 admis pour les techniciens supérieurs en hydraulique et 22 ingénieurs des travaux en génie rural.
Des candidats titulaires de diplôme en génie civil qui ont pris part à ce concours, se confiaient le vendredi 04 Mars 2022 à la rédaction de www.lessentiels.net. Ils se plaignent que le ministère de l’eau et de l’assainissement sous prétexte qu’ils ne remplissent pas les critères a rejeté leur admissibilité. Ils citent des critères tels que l’intitulé du diplôme, la qualité du diplôme (l’attestation de niveau).
Selon eux, les premiers responsables de l’agence de recrutement de l’Etat expliquent cette situation par l’exigence du diplôme de techniciens supérieurs en hydraulique ou équivalent comme précisé dans le communiqué de recrutement. Ils ajoutent également qu’un décret du ministère de la fonction publique précisait l’obligation d’être titulaire du diplôme techniciens supérieurs en hydraulique.
Des explications que les candidats malheureux ne veulent pas entendre car pour eux, il n’y a jamais eu de décret ministériel qui exigent les participants à ce concours d’être les seuls titulaires du diplôme de techniciens supérieurs en hydraulique. « Auparavant, tout détenteur du diplôme de technicien supérieur en génie civil, techniciens supérieurs en hydraulique, ingénieurs des travaux en génie rural, de la chimie de l’eau et de la géologie avait le ‘’pass’’ pour s’inscrire à ce concours. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est écrit en noir et blanc. »
La principale question de ces candidats malheureux, c’est la non publication officielle des réformes ministérielles bien avant le lancement du concours et/ou lors de l’administration des épreuves pour que tous les candidats soient au même niveau d’informations. Au-delà, parmi les 03 admis précisés en haut, un occupait la 94e position dans la liste d’admissibilité, un fait que les candidats malheureux ont du mal à digérer. Ils précisent que certains d’entre eux avaient même pris le soin de mieux se renseigner auprès du ministère de l’eau et de l’assainissement avant d’entamer leur inscription aux concours.
Ils attendent donc lutter incessamment auprès de l’administration publique pour se faire justice.