L’Union Nationale des Associations des Artisans Miniers du Burkina (UNAAM-B) était face aux hommes de médias dans la matinée de ce jeudi 25 février 2022 à Ouagadougou. Objectif : revenir sur la situation nationale marquée par l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la Restauration (MPSR) et la mort de plusieurs travailleurs dans les sites miniers artisanaux suite à l’usage de dynamites.
L’ explosion dans les mines de Doudou/Gongobiro suite à l’usage de dynamites sur le site, le lundi dernier occasionnait la mort de 59 morts, de nombreux blessés et d’énormes dégâts matériels.
L’UNAAM-B a décidé donc d’avoir un face à face avec les hommes de médias en début de matinée de ce jeudi 24 février 2022 à Ouagadougou en vue de donner sa position sur la situation nationale et faire des propositions pour une refondation de la nation qui tienne compte du secteur minier artisanal ou près de cinq millions de burkinabè vivent de son fruit et payent selon elle le plus lourd tribut au côté du monde rural.
L’UNAAM-B trouve que l’État n’accorde pas beaucoup d’attention aux personnes qui ont décidé de faire du métier des mines artisanaux leur profession. »L’État nous a laissé comme des animaux sauvages de se débrouiller seuls. », se désole Mamoudou Sawadogo, président de L’UNAAM-B.
A l’entendre, les acteurs de la mine artisanale ne demandent donc et surtout aux nouvelles autorités que de les venir en aide et de les accompagner dans leur encadrement.
Pour ce qui est de l’usage des dynamites, l’UNAAM-B est formelle la dessus. » Il est difficile d’interdire les dynamites dans les différents sites miniers car ce sont nos principaux outils de travail » expliquent t-ils.
Ils suggèrent donc aux gouvernants de mener des sensibilisations et mieux collaborer avec les artisans du secteur minier afin d’améliorer disent-ils les conditions de vie et de travail des acteurs du secteur minier artisanal.
L’UNAAM-B est une association qui regroupe plusieurs associations du secteur miniers et activites connexes, de droit moral implantée dans plusieurs régions Burkina et sur des sites miniers artisanaux à l’intérieur.