Malgré la chaude matinée de ce samedi 30 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso où des acteurs de la société civile ont été gazés par les forces de l’ordre, ils (acteurs de la société civile) ont affirmé leur détermination à se battre pour la souveraineté des Etats africains. Ils invitent les dirigeants du continent à choisir le bon camp, afin de lutter, disent-ils, contre l’ennemi qui est l’impérialisme et l’oligarchie occidentale.
Ces acteurs de la société civile n’iront pas du dos de la cuillère pour dénoncer la présence des forces françaises au Burkina Faso. Selon eux, le partenariat entre la France et le Burkina Faso ne sert à rien dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Car, ils estiment que malgré l’aide de la France, le problème sécuritaire va de mal en pis. « Derrière le terrorisme se cachent les grandes puissances occidentales et nous demandons à nos autorités de comprendre cela et de chercher à rompre les relations avec notre ennemi qui est la France », a lancé Kossougro Aka, coordinateur national de l’ONG Urgences panafricanistes de Côte d’Ivoire.
Ils affirment ne pas être contre un gouvernement quelconque, mais plutôt pour la souveraineté des peuples. C’est pourquoi, ils disent « non à la France-Afrique ou à son contraire Afrique-France », et ils demandent le départ de la France du territoire burkinabè. Pour Kossougro Aka, c’est la France qui est à l’origine de l’arrestation et l’expulsion de l’activiste Kemi Séba.
« Nous savons que la France est derrière l’arrestation de Kemi Séba parce qu’il trouble le sommeil de la France et de Macron. Quand on voit la mobilisation au Mali, la France a peur de perdre le Burkina Faso. Mais nous sommes déterminés à nous battre pour la souveraineté de nos Etats, pour que nos pays soient définitivement libérés de l’emprise de la France, afin que la jeunesse africaine puisse profiter de ses richesses », a clamé Kossougro Aka.
Avec Lefaso.net