La BCLCC dans sa mission régalienne de protection numérique des personnes et de leurs biens dans le cyberespace Burkinabè vient de mettre un terme aux activités d’un présumé complice de faits cybercriminels.
En effet A.J. C, puisque c’est de lui qu’il s’agit s’adonnait à des activités d’escroqueries via les moyens de télécommunication en complicité avec des compatriotes résidants dans leur pays d’origine.
Des investigations menées par la Division des Enquêtes de la BCLCC, A.J.C de nationalité étrangère recevait via les moyens de transferts rapides d’argent des sommes en provenance de pays étrangers. En effet, ces transactions sont faites sous ordre de ses acolytes résidants dans un pays voisin. Après chaque retrait, A.J.C perçoit en contrepartie 10% à 15 % de la somme reçue.
Afin de ne susciter aucune éventuelle suspicion sur les différents transferts de fonds effectués à son profit, A.J.C met à contribution sa petite amie à qui il charge d’effectuer une partie des retraits au motif qu’il ne dispose pas de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB).
Cette dernière après s’être vue refuser d’effectuer d’autres retraits au regard du plafond de transaction atteint sur une période, a été à nouveau instruit par A.J.C d’user de la CNIB de sa petite sœur pour recevoir d’autres transferts.
Le préjudice financier actuel causé par A.J.C et ses acolytes s’élève à plus de quatre millions (4.000.000) de francs CFA.
A ce jour, A.J.C a été conduit devant le Procureur du Faso pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
La BCLCC salue la collaboration de la population et l’invite à déclarer tous cas de perte de documents d’identité auprès des services compétents.
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