Regards croisés sur la question du nombre des langues nationales au Burkina Faso 

  1. 1. YOUL Palé Sié Innocent Romain

Chercheur- INSS/CNRST- Burkina Faso

Email : romainyp@yahoo.fr

  1. 2. GUIRE Inoussa

Chercheur- INSS/CNRST- Burkina Faso

Résumé

Plusieurs résultats de recherche sur le nombre des langues nationales ont été enregistrés au Burkina Faso. Ces différentes données statistiques se contredisent au point où le citoyen qui voudrait des informations précises ne sait à quel saint se vouer. La présente réflexion s’inscrit dans la dynamique de participation au débat sur la question. De l’examen croisé des travaux de recherche ayant abouti aux différentes listes disponibles s’affiche la nécessité de leur actualisation. Par conséquent, ignorer le nombre de langues qui coexistent dans l’optique de leur renforcement et promotion pourrait constituer une faiblesse, toute chose qui, de facto, entraverait les grands chantiers de communication et de développement.

 

Mots clés : actualisation ; Burkina Faso ; langues nationales ; statistiques ; contradiction.

 

Introduction

Ce présent document de vulgarisation est tiré des résultats de recherche publié dans Ziglôbitha n°011-V3-2024, revue des lettres-Sciences humaines en Côte-d’Ivoire.

Dans la dynamique pour une politique linguistique nationale forte à même de répondre aux aspirations profondes du peuple, avec la conviction du gouvernement qu’un peuple ne peut véritablement se développer que dans sa propre langue, est née la nécessité d’harmoniser un certain nombre d’aspects linguistiques au Burkina Faso dont le nombre des langues nationales qui varient selon les résultats de recherche disponibles. Une situation très inconfortable pour les différentes structures chargées de guider et d’informer les citoyens en la matière. Cette préoccupation qui ne nous a pas laissés aussi indifférents se résume en ces questions suivantes :

  • l’absence d’intercompréhension selon les locuteurs, dans une situation de communication, suffit-elle à déclarer que nous sommes en présence de langues différentes ?
  • quels sont les éléments qui méritent d’être privilégiés dans l’identification des individus d’une même ethnie ?

Nous partons du postulat que l’absence d’intercompréhension ne suffit pas automatiquement pour déclarer que nous sommes en présence de langues différentes qui coexistent d’une part, et d’autre part, que plusieurs éléments doivent être convoqués dans l’identification des individus d’une même ethnie.

Le travail est structuré en deux grands points, notamment la méthodologie et les résultats.

  1. Méthodologie

Par une recherche purement documentaire, nous avons réalisé un travail analytique sur les résultats des recherches antérieures, notamment celle de l’INSS/CNRST (1982) ; de la SIL (1996) et de Dr M. L. SANOGO (2024). De l’examen croisé de ces travaux de recherche, nous avons dégagé les insuffisances sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour décliner nos suggestions qui pourront, non seulement contribuer à alimenter les débats en cours sur la question du nombre des langues nationales, mais à attirer l’attention sur les considérations relatives aux notions de langue et de l’ethnie.

 

  1. Résultats

Cette partie est consacrée à l’exposition de la substance des résultats de travaux de recherche antérieurs sur la question du nombre des langues nationales au Burkina Faso. Une exposition qui est suivie d’un examen croisé des positions pour en tirer les insuffisances auxquelles nous apportons des suggestions.

 

  • Présentation des données

 

 

 

 

Les résultats de recherche sur le nombre des langues nationales qui ont fait l’objet de la présente réflexion se résument à trois, notamment :

  • synthèse de la position de G. KEDREBEOGO YAGO

L’inventaire des langues ne fait pas toujours l’unanimité parmi les chercheurs. Pour le Burkina Faso par exemple, les enquêtes de G. KEDREBEOGO et Z. YAGO (1982) ont abouti à un inventaire de 59 langues. Par la suite, et sur la base des données de cette équipe, la Société Internationale de Linguistique (1996) a dénombré 71 langues. Pour ces auteurs, la Société Internationale de Linguistique comptabilise souvent des dialectes comme étant des langues distinctes, ce qui a pour effet le gonflement de ses chiffres et donc aussi une exagération de la diversité linguistique. Par exemple, là où G. KEDREBÉOGO et Z. YAGO identifient une langue comme le bwamu, la SIL en identifie 4, comme l’on peut le voir dans l’exemple présenté ci-dessous :

KEDREBEOGO et YAGO :       1. Bwamu

SIL                                      :        1. Bomu      2. Bwamu     3. bwamu -Cwi         4. Bwamu-Laa Laa

En se référant à G. KEDREBEOGO (2003), il souligne que certes, de Boni (dans la province du Tuy) à Djibasso (dans la province de la Kossi), le bwamu présente des divergences dialectales importantes, mais cela, de son point de vue, n’enlève rien à l’unicité de cette langue, et cela d’autant plus que les Bwaba se reconnaissent comme une seule communauté linguistique. S’il faut tenir compte des divergences dialectales, il faudrait logiquement doubler ou même tripler le nombre des langues au Burkina Faso. On peut donc, pour ces raisons, émettre des réserves sur les chiffres fournis par la SIL dans Ethnologue (1996).

  • synthèse de la position de la Société Internationale de Linguistique

Nous signalons que la liste des langues dont dispose la SIL et disponible sur le www.sil.org est le fruit de l’effort conjugué entre les chercheurs des deux institutions, notamment l’INSS et la SIL. En effet, les travaux réalisés par l’INSS qui semblaient présenter des limites ont été consolidés par des recherches complémentaires de terrain menées par les chercheurs de la SIL. La liste des langues nationales issue de leurs travaux de recherche se présente comme suit dans le tableau ci-dessous.

Dénomination des langues du Burkina Faso
Biali Jowulu Pana
Birifor, Malba Jula Phuie
Bisa, Barka Kaansa Samo, Matya
Bisa, Lebri Kalamsé Samo, Maya
Bobo Madaré du sud Kantosi Samo du sud
Bolon Karaboro de l’est Seeku
Bomu Karaboro de l’ouest Sénoufo, Nanerigé
Buamu Kasem Sénoufo, Senara
Bwamu, Cwi Khe Sénoufo, Sìcìté
Bwamu, Láá Láá Khisa Siamou
Cerma Konabere Sininkere
Dagaari Dioula Koromfé Sissala
Dagara du nord Kpeego Songhay
Dogon, Jamsay Kusaal Tamasheq, Kidal
Dogon, Tomo Kan Lobi Téén
Dogosé Lyélé Tiéfo
Dogoso Marka Toussian du nord
Dyan Moba Toussian du sud
Dzùùngoo Mòoré Turka
French Natioro Viemo
Fulfulde Ninkare Wara
Gourmanchéma Nuni du nord Winyé
Hausa Nuni du sud Zarma
Jalkunan Paleni  
TOTAL                                       71 langues

Source : Société Internationale de Linguistique- Ethnologue- 1996

L’esprit qui sous-tend le détail observé, notamment la prise en compte des divergences dialectales, sur la liste de la SIL semblait répondre plus à un besoin d’instrumentation des langues pour une alphabétisation de masse des populations qu’à une étude rigoureuse.

  • synthèse de la position de Dr M. L. SANOGO

En substance, cet auteur, à l’opposé des deux autres, souligne que les ethnies et les langues sont des données différentes et par conséquent, il faut les traiter différemment. En outre, partant du postulat selon lequel si la langue est « un système de signes » au sens de Saussure ; les systèmes de signes, phénomène linguistique présentant perpétuellement deux dimensions qui se correspondent et dont l’une ne vaut que par l’autre, doivent, donc être comptés en laissant tomber tout ce qui est extralinguistique, c’est-à-dire les considérations ethniques, politiques, géographiques etc. Cette démarche l’a donc conduit à se démarquer et à proposer la nouvelle liste basée sur le système interne des langues ci-dessous.

 

 

  1. Bieri
  2. Birifor
  3. Bissa
  4. Blé
  5. Bobo mandarè
  6. bwuamu
  7. Cerma
  8. Dagara
  9. Dioula
  10. Dɔgɔnɔ
  11. Dogose
  12. Dyan
  1. Français
  2. Anglais
  3. fulfulde
  4. Gan
  5. Gulmanceman
  6. Haoussa
  7. Kalamse
  8. Kassim
  9. Komono
  10. Koromfe
  11. Lobiri

24.   Lyele

  1. Yana
  2. Marka
  3. Moore
  4. Niatioro
  5. Ninkare
  6. Nuni
  7. Pana
  8. Puguli
  9. Sambla
  10. Samogo
  11. San
  12. seme
  1. Senufo
  2. Silanke
  3. Sissala
  4. Songhay
  5. Tamacheque
  6. Teen
  7. Tiefo
  8. Toussian
  9. Turka
  10. Vigue
  11. Wala
  12. Winien

 

Source : M. L. SANOGO, séminaire du 30 mai 2024, INSS.

En effet, sur la base des insuffisances des résultats de recherche de l’INSS coordonnés par G. KEDREBEOGO et Z. YAGO et de la SIL, l’auteur a abouti à une liste de 48 langues.  Toutefois, il est même convaincu que cette liste à laquelle il est parvenu pourrait être revue à la baisse si l’on analyse d’avantage le système de ces langues en ce sens qu’elles dériveraient d’une même langue, notamment :

  • le yana, le mooré;
  • le dagara, le lobiri, le birifor, le puguli, le gan, le dyan et dans une certaine mesure le wala ;
  • le lyele, le nuni, le winien, le kassim.

 

L’auteur souligne avoir fondé spécifiquement son inventaire sur le principe de la correspondance langue – système.

 

2.2 Discussion

Son évolution dans le temps, la langue peut subir modifications, ce que Saussure appelle l’immutabilité et la mutabilité du signe linguistique. Des faits linguistiques observés, il soutient que son altération dans le temps peut prendre diverses formes. Situation, à notre sens, qui pourrait conduire même à la méconnaissance de ce signe linguistique. C’est ce phénomène linguistique, observable dans le temps, que nous convoquons dans la présente étude pour émettre des réserves quant à l’affirmation systématique consistant à considérer l’absence de compréhension, dans une situation de communication, comme une preuve suffisante de la présence de langues différentes. Ce processus de mélange voire de changement linguistique pourrait aussi s’observer dans les situations où le bilinguisme est à tendance diglossique.

Il s’est également avéré que la langue est fondamentalement incapable de se défendre contre ces facteurs qui déplacent d’instant en instant le rapport du signifié et du signifiant. Dans le même ordre d’idées, C. BALLY A. SECHEHAYE (op.cit.) soutiennent en affirmant que : « L’homme qui prétendrait composer une langue immuable, que la postérité devrait accepter telle quelle, ressemblerait à la poule qui a couvé un œuf de canard ». Autrement dit, ce n’est pas aussi en parlant la même langue que l’on appartiendrait à une même ethnie. A titre illustratif, M. L. SANOGO (2024) fait ressortir que divers groupes ethniques peuvent partager la même langue comme dans le cas du mandingue (Bambara, Malinké, Dioula) ou les Konkadioula, Malinké, Koyaka, Horodougouka, Mankonoka, Konyanka, Jimini, Jeli, Marka, Bolon au Burkina Faso qui parlent dioula. En d’autres termes, il souligne qu’il y a des langues qui n’ont aucun lien avec des ethnies.

Il est évident que les réalités des terrains de recherche peuvent varier d’un terrain à un autre, mais les précautions doivent être obligatoirement tributaire du terrain identifié.  En effet, nous notons que certains aspects de la méthodologie n’ont pas été exhaustifs certainement pour des raisons réservées aux différentes équipes de recherche, notamment G. KEDREBEOGO et Z. YAGO (1982), la SIL (1996) et M. L. SANOGO (2024). Également, certains aspects sous-jacents devaient être explorés, à notre avis, ce qui permettrait de nuancer le postulat selon lequel l’absence d’intercompréhension dans une situation de communication équivaudrait à la présence de plus d’une langue. Quant aux études antérieures, les aspects privilégiés relèveraient de surface qui, selon nous, semblent insuffisants pour donner une réponse suffisante à la préoccupation. Aller au-delà de ces aspects de surface des structures de la langue permettrait de mettre en relief la dimension cachée du problème. Il s’agit notamment de l’exploration des structures de base de la langue qui pourrait certainement résister au temps et aux différents effets d’altération. Toutefois, même si la structure de base pourrait constituer l’élément explicatif de la résistance du système dans le temps, il n’en demeure pas moins que des réserves soient émises à ce niveau aussi. Ainsi, le koromfe, langue de type gur parlée au Nord du Burkina a deux dialectes parlés principalement dans le département de Pobé Mengao et dans le département d’Arbinda. En plus des divergences phonologiques constatées au niveau lexical où un même phonème peut avoir des réalisations différentes dans l’un ou l’autre de ces deux parlers, on note que la mutation a atteint certaines catégories grammaticales impactant la syntaxe. Dans le parler de Mengao, non seulement les adjectifs sont invariables, mais le système numéral connait des dénominations simples de 1 à 10 (Rennison, 1997). Dans le parler d’Arbinda cependant, les adjectifs s’accordent en genre (humain/non-humain) et en nombre (Congo et Guiré, 2020), tandis que le système numéral est soustractif à base de 10 (Guiré, 2023). Nous sommes pourtant en présence d’une seule et même langue dans ces deux localités, le koromfe.

S’agissant des éléments qui méritent d’être privilégiés dans l’identification des individus d’une même ethnie, de prime abord, il est préférable de se démarquer de la vision qui consiste à établir la correspondance automatique entre ethnie et langue et d’explorer les différentes acceptions qu’englobe la notion d’ethnie, afin de mieux faire la part des choses. En effet, lorsqu’on s’intéresse à un groupe d’individus appartenant à un même groupe ethnique, il est nécessaire d’investiguer sur ce que ces derniers ont en partage en ce sens que des individus parlant la même langue ne constitue pas une preuve suffisante pour déclarer qu’ils appartiennent à la même ethnie. Par conséquent, des personnes d’un même groupe ethnique ont en partage des réalités qui vont au-delà de la langue, notamment l’histoire, le territoire, l’ancêtre et la langue qu’elles peuvent avoir en partage. C’est dans le même ordre d’idées que B. TRAORE (2024, Lefaso.net), après avoir dressé la typologie des minorités ethniques dans l’Ouest du Burkina Faso qui sont bilingues, a laissé entendre que « …des groupes ethniques qui ont gardé leur langue d’origine et se sont intégrés dans une autre ethnie dont ils parlent la langue. Cette langue devient leur langue principale et la leur devient une langue secondaire ». Autant d’éléments qui, dès qu’ils sont occultés, peuvent biaiser les données statistiques du terrain investigué.

Par ailleurs, un autre fait non moins important qui a suscité l’émission des réserves relatives aux résultats des trois auteurs est que chez certains peuples de l’Ouest du Burkina, il n’y aurait pas un nom générique commun désignant la langue qu’ils parlent. Chaque circonscription dialectale a ainsi une appellation propre à elle pour désigner la langue qu’elle reconnait, cependant partager avec les autres circonscriptions dialectales, en dépit des variations plus ou moins importantes qui distinguent les différentes variantes. Cet état de fait a logiquement eu des conséquences sur l’inventaire des langues dans cette partie du pays. Chez les Senufo, par exemple, de nombreuses variantes dialectales ont été considérées comme des langues différentes. La dénomination dioula senufo est le terme administrativement reconnu pour désigner aussi bien la langue que les locuteurs de cet important groupe linguistique que l’on retrouve aussi au Mali, en Côte d’Ivoire et au Ghana.

En nous référant à l’inventaire des langues burkinabè réalisé par G. KEDREBEOGO et Z. YAGO (1982) et complété par la SIL (1996), les noms considérés comme désignant des langues distinctes, ne sont en fait que des appellations différentes de chaque groupe dialectal pour désigner la même langue appelée senufo. Il s’agit entre autres de : sicité, tagba, senar, karaboro, nanergué, bambargué, etc. Chacune de ces appellations est celle par laquelle des Senufo de certaines localités du Burkina Faso désignent la langue senufo : sicité, tagba (populations senufo du sud de la province du Kénédougou), nanergué, bambargué (populations senufo du nord de la province du Kénédougou), senar (populations senufo de la province de la Léraba), karaboro (populations senufo de la province de la Comoé). Quant à la démarche de Dr M. L. SANOGO (2024), une telle approche suppose donc que les systèmes des langues qu’on se propose d’inventorier aient bénéficié d’un niveau de description plus ou moins important. Par conséquent, les limites d’une telle approche, pour un inventaire des langues du Burkina Faso, résident dans le fait que de nombreuses langues minoritaires du pays attendent toujours d’être décrites. Partant de ce constat, sur quelle base estime-t-on qu’un système de signes non encore/peu décrit constitue une langue autonome ou un dialecte d’une langue ?

Au regard de ce qui précède, s’appesantir sur l’absence d’intercompréhension pour conclure la présence de langues différentes et sur la correspondance langue/ethnie comme élément d’identification des membres d’une communauté linguistique ne sont pas pertinentes d’où les réserves émises. Par ailleurs, certains aspects de la démarche des études antérieures pour l’identification des langues nationales sont à revoir en vue de leur actualisation.

 

Conclusion

 

L’ensemble des travaux examinés relatif aux listes des langues nationales convoque trois tendances contradictoires. 59, 71 et 48 langues, respectivement établies par l’INSS du CNRST coordonnés par G. KEDREBEOGO et Z. YAGO (1982), la SIL (1996) et Dr M. L. SANOGO (2024). L’examen croisé de ces listes révèle la nécessité de réunir tous les acteurs-clés autour d’une même table pour définitivement trancher la question du nombre des langues nationales au Burkina Faso. Certes, un exercice de ce genre a été tenté par l’INSS du CNRST, belle opportunité d’échanges, mais l’on sent toujours une certaine méfiance de la part de certains acteurs-clés. Des interrogations persistent relatives à l’importance de connaître le nombre exact des langues nationales. Evidemment, une nécessité en ce sens que la langue est un élément central de l’identité culturelle nationale. Ignorer le nombre de langues qui coexistent dans l’optique de leur renforcement et promotion pourrait constituer une insuffisance dans les choix et les planifications linguistiques des dirigeants, toute chose qui, de facto, entraverait les grands chantiers de communication et de développement. En tout état de cause, un véritable plan de communication et de développement endogène ne peut être élaboré que sur la base d’un patrimoine linguistique maîtrisé.

 

 

 

 

Références bibliographiques

 

 

 

BALLY, Charles et SECHEHAYE Albert, 2005, Cours de linguistique général, Ed. Arbre d’Or, Genève, 253p.

 

CONGO, Aoua Carole et GUIRE, Inoussa (2020). Les adjectifs en koromfe, variante d’Arbinda, Revue ivoirienne des Sciences du Langage et de la Communication (SLC), Université de Bouaké n°14, ISSN : 1996-8310, pp. 588 – 608

 

 

GUIRE, Inoussa (2023). The Numeral System in Koromfe language of Arbinda, Akofena Varia N°10, vol.1, decembre, E-ISSN 2708-0633, pp. 423 à 434

 

KEDREBEOGO Gérard et YAGO Zakaria, 1982, Langues et groupes ethniques de Haute Volta, IRSSH Ouagadougou, 45 p.

 

KEDREBEOGO Gérard, 1998, « La situation linguistique du Burkina Faso » Communication au séminaire-atelier organisé par le Conseil Supérieur de l’Information à Ouagadougou du 19 au 21 octobre 1998, 17 p.

 

 

OUDIN Anne-Sophie et DRAPEAU Lynn, 1993, « Langue et identité ethnique dans une communauté montagnaise bilingue », Revue québécoise de linguistique, Volume 22, numéro 2, Université du Québec, Montréal, URI : https://id.erudit.org/iderudit/602770ar.

 

 

RENNISON, R. John, 1997, Koromfe descriptive grammars. (Routledge, Éd.) London, 541p.

 

RINAUDO Christian, La construction sociale de l’ethnicité en milieu urbain. Production et usages des catégories ethniques dans le cadre d’un quartier ”sensible”, Sociologie. Université Nice Sophia Antipolis, 1998. Français. ffNNT : ff. fftel-00080447, 420p.

 

SANOGO Mamadou Lamine, 2024, « Burkina/Langues nationales : Nos méthodes de travail doivent être départies de certaines susceptibilités qui sont souvent nuisibles à la science », Le Faso.net, du 31 mai 2024, Burkina Faso.

 

SANOGO Mamadou Lamine, 2024, « Le nombre de langues au Burkina Faso : approche critique », communication au séminaire organisé par l’Institut des Sciences des Sociétés sur le thème « Langues, cultures et traditions » le 30 mai 2024, Burkina Faso.

 

Société Internationale de Linguistique, Toutes les langues du Burkina Faso, l’Ethnologue, ttp://www.sil.org.

 

TRAORE Bakary, 2024, « Langue et identité : Cas de quelques minorités ethniques dans l’Ouest du Burkina Faso », Lefaso.net du 30 mai 2024, Burkina Faso.

 

Ce document de vulgarisation est tiré de YOUL Palé Sié Innocent Romain & GUIRE Inoussa, 2024, « Nombre des langues nationales au Burkina Faso : le débat en question », Ziglôbitha n°011-V3, Revue des Arts, Linguistique, Littérature & Civilisations, Côte-d’Ivoire, pp.205-220.

 

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