Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a organisé un dialogue démocratique hier mardi 12 avril 2022 à Ouagadougou sous le thème : »De la transition de 2014-2015 à la transition de 2022 : leçons et perspectives pour une transition propice à une consolidation de la démocratie ».
Le CGD, l’ONG Diakonia et l’Institut National Démocratique, sont un groupement de différents acteurs qui travaillent sur les questions de gouvernance et de démocratie au Burkina Faso.
Les trois (03) structures ont donc initié hier mardi 12 avril 2022 à Ouagadougou, un dialogue démocratique sous le thème : »De la transition de 2014-2015 à la transition de 2022 : leçons et perspectives pour une transition propice à une consolidation de la démocratie ».
L’objectif était donc de faire un diagnostic, revisiter ce qui s’est passé en 2014-2015, revisiter les transitions qu’il a eu ailleurs, dans certains pays comme le Niger, la Guinée et voir ce qu’ils peuvent tirer comme enseignements pour ce processus de 2022 et comment s’engager dans un processus durable pour consolider les acquis démocratique du Burkina Faso.
»Vous n’êtes pas sans savoir que le Pays traverse une crise assez importante et il nous fallait donc mobiliser l’ensemble des forces démocratiques et échanger sur une question essentielle, celle de la transition qui est en cours. Le Burkina n’est pas le seul pays en transition mais il a déjà vécu des situations similaires et nous avons pensé qu’il était bon de tirer les enseignements de toutes ces transitions pour pouvoir enrichir le débat autour de cette transition. », indique Adomayakpor Kevin, Directeur Résident de l’Institut National Démocratique, Burkina Faso.
L’idée est donc de faire en sorte que les différents acteurs puissent se positionner et accompagner cette transition pour qu’elle aboutisse à un retour à l’ordre constitutionnel et de nouvelles autorités élus afin de renforcer le processus actuel qui est un processus important selon les organisateurs.
Pour les conférenciers, la première priorité de cette transition est bien connue des autorités actuelles et ils les appellent à y mettre l’accent pour ne pas commettre l’erreur du régime déchu.
»La priorité est connue de tous, elle est même affichée dans la charte de la transition en son article 2, dont la sécurisation du territoire national, parce qu’une des choses qui a été reprochée au président Kaboré, c’était justement d’avoir beaucoup de priorités et lorsqu’on a beaucoup, c’est à dire que l’on en a pas en réalité et de ce point de vue, il est important que cette transition puisse rester concentrer sur cette priorité, ne pas disperser les énergies et faire en sorte que l’ensemble des forces vives de la nation puissent s’engager dans la reconquête du territoire national afin de préparer le retour à l’ordre constitutionnel dans les années à venir.’‘, pense Dr Abdoul Karim Ouédraogo, Maître de conférence à l’Université Thomas Sankara.
L’ensemble des acteurs étaient associés que ce soit des acteurs politiques, des acteurs de la société civile, des partenaires techniques et financiers et chacun à son niveau en fonction de l’agenda de la transition.
Les organisateurs souhaitent que les libertés démocratiques soient préserver et que finalement le jeu démocratique puisse se poursuivre.