Le Conseil des ministres sâest tenu Ă Ouagadougou, le mercredi 03 mai 2023, en sĂ©ance ordinaire, de 09 H 00 mn Ă 13 H 10 mn, sous la prĂ©sidence de son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, PrĂ©sident de la Transition, PrĂ©sident du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales,
procĂ©dĂ© Ă des nominations et autorisĂ© des missions Ă lâĂ©tranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier est relatif Ă un dĂ©cret instituant le prĂ©lĂšvement volontaire Ă la source des cotisations syndicales des agents publics de lâEtat et modalitĂ©s de mise en Ćuvre.
Ce décret vise la relecture du décret n°2012-525/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 26 juin 2012 instituant le prélÚvement volontaire à la source des cotisations syndicales des travailleurs des secteurs publics et parapublics.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de corriger les insuffisances du texte prĂ©cĂ©dent et de prĂ©ciser les modalitĂ©s pratiques dâopĂ©ration des retenus sur les rĂ©munĂ©rations des agents, Ă leur demande au profit des organisations syndicales.
Le deuxiÚme décret porte procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue pour faits de grÚve.
Le droit de grĂšve est consacrĂ© par la Constitution du 02 juin 1991, en son article 22. Lâensemble des statuts autonomes rĂ©gissant les emplois des agents publics, Ă lâinstar de la loi 081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique dâEtat, garantissent le droit de grĂšve aux agents publics. Toutefois, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration des agents publics repose sur le principe du service fait, toute chose qui justifie la pratique de la retenue sur le salaire pour absence de service fait.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet dâassurer une base juridique Ă la pratique de la retenue pour faits de grĂšve.
Le troisiĂšme dĂ©cret fixe le nombre et les modalitĂ©s de dĂ©signation des agents publics de lâEtat bĂ©nĂ©ficiaires de la mise Ă disposition auprĂšs des organisations syndicales.
La question des permanents syndicaux est lâune des prĂ©occupations majeures soumises par les partenaires sociaux au Gouvernement du Burkina Faso. Afin de trouver une solution lĂ©gale Ă cette prĂ©occupation, le lĂ©gislateur burkinabĂš a inscrit la possibilitĂ© de la mise Ă disposition des fonctionnaires dans les diffĂ©rentes lois rĂ©gissant les agents publics.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet dâappliquer les dispositions du statut gĂ©nĂ©ral relatives aux conditions et modalitĂ©s de mise Ă disposition des agents publics auprĂšs des organisations syndicales.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE LâEXTERIEUR
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif Ă une demande dâagrĂ©ment pour la nomination dâun Ambassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire des Emirats Arabes Unis auprĂšs du Burkina Faso, avec rĂ©sidence Ă Alger (RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire).
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la nomination de Monsieur Yousef Saif Khamis Subaa Al Ali en qualitĂ© dâAmbassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire des Emirats Arabes Unis auprĂšs du Burkina Faso avec rĂ©sidence Ă Alger.
Le second rapport est relatif Ă une demande dâagrĂ©ment pour la nomination dâun Ambassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire du Royaume de NorvĂšge auprĂšs du Burkina Faso, avec rĂ©sidence Ă Bamako (RĂ©publique du Mali).
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la nomination de Madame KOTI Rigmor Elianne Skjeie, en qualitĂ© dâAmbassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire auprĂšs du Burkina Faso, avec rĂ©sidence Ă Bamako.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LâECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adoptĂ© un rapport relatif Ă un projet de loi portant autorisation de ratification du protocole additionnel n°01/2017/CCEG/UEMOA du 10 avril 2017, modifiant et complĂ©tant le protocole additionnel n°1 relatif aux organes de contrĂŽle de lâUnion Ă©conomique et monĂ©taire ouest africaine (UEMOA).
Lâarticle 16 du traitĂ© de lâUEMOA du 10 janvier 1994 a consacrĂ© la mise en place dâun certain nombre dâorganes dont la Cour des comptes. Elle constitue un des deux organes juridictionnels de contrĂŽle de lâUEMOA.
La ratification du protocole permettra Ă la Cour des comptes dâassurer pleinement sa mission de contrĂŽle en matiĂšre de gestion des finances publiques. Mieux, le protocole additionnel, une fois rendu exĂ©cutoire, doit consacrer lâindĂ©pendance de la Cour des comptes et son autonomie de gestion.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LâAGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adoptĂ© un rapport relatif Ă une demande dâautorisation pour la conclusion dâun marchĂ© par la procĂ©dure dâentente directe pour la rĂ©alisation des travaux dâamĂ©nagement de 68 ha de pĂ©rimĂštres irriguĂ©s du site de la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative agro-pastorale de Fara (SOCAF), commune de Fara, dans la rĂ©gion de la Boucle du Mouhoun, dans le cadre du Projet dâappui rĂ©gional Ă lâinitiative pour lâirrigation au Sahel-Burkina Faso (PARIIS-BF). Cette autorisation fait suite Ă la dĂ©cision n°2022-C0065/ARCOP/ORD du 10 aoĂ»t 2022 et Ă lâavis de la directrice du contrĂŽle des marchĂ©s publics et engagements financiers (DCMEF) du ministĂšre de lâAgriculture par lettre n°2023-0054/MEFP/SG/DG-CMEF/DCMEF-MARAH du 20 fĂ©vrier 2023.
Le PARIIS-BF est un projet rĂ©gional qui a pour objectif dâamĂ©liorer la capacitĂ© des parties prenantes Ă dĂ©velopper et Ă gĂ©rer lâirrigation et Ă accroitre les superficies irriguĂ©es en suivant une approche rĂ©gionale basĂ©e sur les « solutions » endogĂšnes Ă©laborĂ©es dans les pays participants du Sahel.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la conclusion du marchĂ© avec lâentreprise YIDIA, pour un montant de six cent dix huit millions six cent soixante six mille quatre cent huit (618 666 408) F CFA TTC, avec un dĂ©lai dâexĂ©cution de trois (03) mois hors hivernage.
Le financement est assurĂ© par lâAssociation internationale de dĂ©veloppement (IDA), suivant lâAccord de don N° D256-BF et le CrĂ©dit N°6160-BF du 11 mai 2018.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LâENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adoptĂ© un rapport relatif Ă une demande de permis dâexploitation industrielle de grande mine dâor de la sociĂ©tĂ© POURA GOLD OPERATION SA.
La SociĂ©tĂ© POURA GOLD OPERATION SA est une sociĂ©tĂ© dâexploitation miniĂšre de droit burkinabĂš, crĂ©Ă©e par la sociĂ©tĂ© Poura Ressources Limited (PRL) pour exploiter les gisements aurifĂšres du district aurifĂšre de Poura, situĂ© dans les communes de Poura et de Fara, province des BalĂ©, rĂ©gion de la Boucle du Mouhoun.
Le permis dâexploitation sollicitĂ© couvre une superficie de 32,59 km2 et sa durĂ©e de vie est estimĂ©e Ă 10 ans. La production moyenne attendue est estimĂ©e Ă 11,74 tonnes dâor.
En termes de retombĂ©es, ce projet va gĂ©nĂ©rer des recettes dâun montant de 51 351 950 060 F CFA, au profit du budget de lâEtat et permettra la crĂ©ation de 366 emplois dont 232 emplois directs et 134 emplois indirects.
En outre, il est Ă©galement prĂ©vu une contribution pour le fonds minier de dĂ©veloppement local, conformĂ©ment aux dispositions de la loi n°036/2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso, qui sâĂ©lĂšve Ă 2 956 054 662 F CFA pour la durĂ©e de lâexploitation de la mine.
La mise en Ćuvre du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) de ce projet contribuera Ă©galement Ă attĂ©nuer le passif environnemental de lâancienne mine.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour lâoctroi du Permis dâexploitation industrielle de grande mine dâor Ă la sociĂ©tĂ© POURA GOLD OPERATION SA.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de lâAdministration territoriale, de la dĂ©centralisation et de la sĂ©curitĂ© a fait au Conseil une communication relative Ă lâorganisation dâune journĂ©e nationale de jeĂ»ne et de priĂšre pour la paix et la cohĂ©sion sociale prĂ©vue le 20 mai 2023 sur toute lâĂ©tendue du territoire.
Cette journée a pour objectif de rassembler tous les BurkinabÚ sans distinction de religion ni de croyance dans une communion de priÚre pour un retour rapide et définitif de la paix au Burkina Faso.
II.2. Le ministre dâEtat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant lâintĂ©rim du ministre de la Justice et des Droits humains, chargĂ© des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative Ă lâorganisation de la 6Ăšme AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du RĂ©seau africain des autoritĂ©s de protection des donnĂ©es personnelles (RAPDP) et de la ConfĂ©rence internationale sur la protection des donnĂ©es Ă caractĂšre personnelles, Ă Ouagadougou du 09 au 12 mai 2023.
Le RAPDP, crĂ©Ă© en septembre 2016 Ă Ouagadougou, avec 09 Etats africains dont le Burkina Faso, regroupe aujourdâhui plus dâune vingtaine dâautoritĂ©s africaines de protection des donnĂ©es personnelles et de la vie privĂ©e, de diffĂ©rentes aires gĂ©ographiques et linguistiques, dans le but de crĂ©er un cadre dâĂ©change et de coopĂ©ration entre ses membres.
Depuis sa crĂ©ation, le RAPDP organise chaque annĂ©e de maniĂšre tournante son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et une confĂ©rence annuelle pour discuter de lâĂ©volution des technologies de lâinformation et de la communication et de leurs impacts sur les libertĂ©s, les droits fondamentaux et la vie privĂ©e.
Cette année 2023, le Burkina Faso accueille les deux évÚnements majeurs du RAPDP qui regrouperont environ 500 participants venant des pays membres du réseau dont les présidents des autorités membres, des cadres des autorités de protection des données, des experts nationaux et internationaux du domaine de la protection de données personnelles.
II.3. Le ministre de la SolidaritĂ©, de lâaction humanitaire, de la rĂ©conciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative Ă lâĂ©volution du processus de rĂ©conciliation nationale, de consolidation de la cohĂ©sion sociale et du vivre-ensemble dans notre pays.
En vue de poursuivre le processus amorcé, le département en charge de la réconciliation nationale entend consolider les acquis en matiÚre de réconciliation, combler les insuffisances des initiatives précédentes et proposer des actions novatrices face aux nouveaux défis.
Ces actions se rapportent entre autres Ă :
– lâorganisation dâun sĂ©minaire scientifique afin dâadapter le processus de rĂ©conciliation nationale aux nouveaux dĂ©fis sĂ©curitaires et humanitaires ;
– la crĂ©ation dâun centre de dĂ©radicalisation et de rĂ©insertion sociale des ex-membres des groupes armĂ©s terroristes ;
– la mise en place de tribunaux spĂ©cifiques pour recevoir les plaintes des victimes dâactes terroristes et les juger au niveau local ;
– la sensibilisation de lâopinion sur la dĂ©marche vĂ©ritĂ©, justice, pardon et indemnisation ou vĂ©ritĂ©, pardon et indemnisation.
II.4. Le ministre de lâEducation nationale, de lâalphabĂ©tisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative Ă la situation de dĂ©gradation des infrastructures des lycĂ©es emblĂ©matiques du Burkina Faso.
Il ressort que 54 Ă©tablissements dâenseignement post-primaire et secondaire nĂ©cessitent une rĂ©habilitation. LâĂ©tat de dĂ©labrement de certains bĂątiments constitue une situation dâurgence dont la non rĂ©solution pourrait occasionner des drames.
Le dĂ©partement en charge de lâĂ©ducation nationale a retenu en prioritĂ© 18 grands lycĂ©es Ă rĂ©habiliter sur la base de critĂšres bien dĂ©finis, notamment lâĂąge, lâhistoire et lâĂ©tat de dĂ©gradation des infrastructures.
Le processus de rĂ©habilitation des Ă©tablissements emblĂ©matiques a dĂ©marrĂ© avec le lycĂ©e Philippe Zinda KABORE oĂč des Ă©tudes architecturales et techniques ont Ă©tĂ© menĂ©es et une inscription budgĂ©taire de 4 000 000 000 F CFA faite au titre de lâannĂ©e 2023 pour le dĂ©marrage des travaux.
Par ailleurs, le ministĂšre a organisĂ© une mission dans 06 Ă©tablissements que sont : le lycĂ©e Ouezzin COULIBALY de Bobo- Dioulasso, les lycĂ©es YadĂ©ga et Yamwaya de Ouahigouya, le lycĂ©e Moussa KARGOUGOU de Kaya et les lycĂ©es Marien NâGouabi et Bogodogo de Ouagadougou. Certains de ces Ă©tablissements enregistrent des bĂątiments ayant plus de 70 ans dâĂąge et sont en Ă©tat de dĂ©gradation avancĂ©e.
Au regard de la situation ci-dessus dépeinte et face à la nécessité de sauvegarder et de restaurer ces lycées emblématiques, les actions suivantes seront menées :
– la rĂ©alisation des Ă©tudes architecturales et dâingĂ©nierie en vue de disposer des coĂ»ts exhaustifs nĂ©cessaires Ă la rĂ©habilitation desdits Ă©tablissements ;
– lâimplication des structures publiques habilitĂ©es dans lâĂ©valuation et lâexpertise des bĂątiments ;
– la mise Ă disposition des ressources aussi bien pour la rĂ©alisation des Ă©tudes que les rĂ©habilitations.
III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS DâADMINISTRATION
Le Conseil a procĂ©dĂ© Ă la nomination dâAdministrateurs aux Conseils dâadministration :
– du Fonds dâappui aux activitĂ©s rĂ©munĂ©ratrices des femmes (FAARF) au titre du ministĂšre de la SolidaritĂ©, de lâaction humanitaire, de la rĂ©conciliation nationale, du genre et de la famille ;
– de la SociĂ©tĂ© de gestion de lâĂ©quipement et de la maintenance biomĂ©dicale (SOGEMAB) au titre du ministĂšre de la SantĂ© et de lâhygiĂšne publique.
Le Conseil a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă la nomination du PrĂ©sident du Conseil dâadministration de la SociĂ©tĂ© de gestion de lâĂ©quipement et de la maintenance biomĂ©dicale.
A. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE LâACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme Monsieur Noufou PITROIPA, Mle 217 044 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur reprĂ©sentant lâEtat au titre du ministĂšre du DĂ©veloppement industriel, du commerce, de lâartisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil dâadministration du Fonds dâappui aux activitĂ©s rĂ©munĂ©ratrices des femmes (FAARF), pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second dĂ©cret renouvelle le mandat de Monsieur Mahamadi Lamine KABORE, Mle 59 96, Comptable, Administrateur reprĂ©sentant le personnel au Conseil dâadministration du Fonds dâappui aux activitĂ©s rĂ©munĂ©ratrices des femmes, pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE LA SANTE ET DE LâHYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs Administrateurs au Conseil dâadministration de la SociĂ©tĂ© de gestion de lâĂ©quipement et de la maintenance biomĂ©dicale (SOGEMAB), pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LâETAT
Au titre du ministĂšre de la SantĂ© et de lâhygiĂšne publique
– Monsieur Dieu-DonnĂ© OUEDRAOGO, Mle 104 177 Y, Professeur titulaire hospitalo-universitaire ;
– Monsieur DĂ©sirĂ© NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste.
Au titre du ministĂšre de la DĂ©fense et des anciens combattants
– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier supĂ©rieur.
Au titre du ministĂšre de lâEnvironnement, de lâeau et de lâassainissement
– Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926 B, Enseignant-chercheur.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE
– Monsieur Siaka KOBEANE, Mle 359 931 W, Pharmacien biologiste.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES DISTRIBUTEURS DE BIENS ET SERVICES DE SANTE
– Monsieur Joachim NIKIEMA, Technologiste biomĂ©dical.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL
– Monsieur Malker ILBOUDO, Mle S 00031, IngĂ©nieur biomĂ©dical.
Le second dĂ©cret nomme Monsieur Dieu-DonnĂ© OUEDRAOGO, Mle 104 177 Y, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, PrĂ©sident du Conseil dâadministration de la SociĂ©tĂ© de gestion de lâĂ©quipement et de la maintenance biomĂ©dicale (SOGEMAB), pour un premier mandat de trois (03) ans.
www.sig.gov.bf
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