BURKINA đŸ‡§đŸ‡« : 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟎 𝐌𝐀𝐑𝐒 𝟐𝟎𝟐𝟒

Le Conseil des ministres s’est tenu Ă  Ouagadougou,  le mercredi 20 mars 2024, en sĂ©ance ordinaire, de 09 H 00 mn Ă  15 H 25 mn, sous la prĂ©sidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, PrĂ©sident de la Transition, PrĂ©sident du Conseil des ministres.

Il a dĂ©libĂ©rĂ© sur les dossiers inscrits Ă  son ordre du jour, entendu des communications orales, procĂ©dĂ© Ă  des nominations et autorisĂ© des missions Ă  l’étranger.

 

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adoptĂ© un rapport relatif Ă  une demande d’agrĂ©ment pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique FĂ©dĂ©rale d’Allemagne auprĂšs du Burkina Faso.

Le Conseil a marquĂ© son accord pour la nomination de Monsieur Dietrich BECKER, en qualitĂ© d’Ambassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique FĂ©dĂ©rale d’Allemagne auprĂšs du Burkina Faso, avec rĂ©sidence Ă  Ouagadougou.

 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant régime juridique et institutionnel du Partenariat Public-Privé (PPP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso fait recours Ă  des mĂ©canismes alternatifs ou innovants de financement des grands projets d’investissement parmi lesquels le Partenariat public-privĂ©, d’oĂč l’importance de placer le PPP sous une plus forte autoritĂ© d’orientation stratĂ©gique et d’impulsion en vue d’accĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre de projets Ă©conomiques d’envergure et Ă  fort impact social.

 

Cette loi modificative comporte des innovations. Il s’agit :

– du rattachement de la commission PPP au Conseil prĂ©sidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) ;

– de la suppression de l’UnitĂ© de Partenariat public-privĂ© et du transfert de ses attributions majeures au dĂ©partement en charge de la promotion et de la gestion des projets PPP de la direction exĂ©cutive du Bureau national des Grands projets du Burkina.

Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

 

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

La crĂ©ation du Bureau national des Grands projets du Burkina vise la mise en place d’un dispositif institutionnel de pilotage des initiatives prĂ©sidentielles et des projets Ă  caractĂšre stratĂ©gique.

La crĂ©ation de cet Ă©tablissement permettra notamment d’assurer l’unicitĂ© de gestion des initiatives prĂ©sidentielles et d’identifier, concevoir et rĂ©aliser des projets Ă  impacts socio-Ă©conomiques utiles et rĂ©silients.

 

Les innovations majeures de ce projet de loi portent sur :

– le changement du statut du BN-GPB avec son Ă©rection en un organisme de dĂ©veloppement Ă  statut particulier ;

– l’extension des missions du BN-GPB Ă  celles de l’UnitĂ© de Partenariat public-privĂ© et de la commission de Partenariat public-privĂ© ;

– la prise en charge de tous les projets Partenariat public-privĂ© par le BN-GPB.

Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé « DUMU KA FA » (DKF).

Le fonds DKF est un Ă©tablissement public de l’Etat classĂ© dans la catĂ©gorie des fonds nationaux de financement. Ce fonds a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans le cadre de la rĂ©alisation de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.

L’adoption de ce dĂ©cret permet au Fonds de souverainetĂ© alimentaire dĂ©nommĂ© « DUMU KA FA » de se doter de textes rĂšglementaires pour accomplir efficacement ses missions, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2014-610/PRES/PM/MEFP du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des fonds nationaux.

 

Le deuxiÚme décret porte création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).

Ce décret est une relecture du décret n°2003-670/PRES/PM/MAECR/MAHRH/MFB/MEDEV du 31 décembre 2003 portant adoption du cadre général de coopération Etat-Partenaires en matiÚre de sécurité alimentaire et instituant le Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).

Cette relecture vise Ă  consacrer le leadership de l’Etat en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire et Ă  prendre en compte de nouveaux acteurs de la Politique nationale de sĂ©curitĂ© alimentaire ainsi que de nouveaux facteurs de vulnĂ©rabilitĂ© tels que l’insĂ©curitĂ©, les pandĂ©mies et les Ă©pizooties.

 

Le CNSA est l’instance de rĂ©flexion et d’orientation qui assure la supervision de la mise en Ɠuvre des documents de politiques de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire. Il est l’unique cadre de rĂ©fĂ©rence pour les interventions dans le domaine de la sĂ©curitĂ© alimentaire.

L’adoption de ce dĂ©cret permet au Conseil national de sĂ©curitĂ© alimentaire de remplir efficacement ses missions.

 

Le troisiĂšme dĂ©cret porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabĂš de l’anacarde (CBA).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-0462/PRES/PM/MCIA/MINEFID/MAAH du 16 mai 2019 portant approbation des statuts particuliers du CBA.

Les changements majeurs du nouveau dĂ©cret concernent notamment le recentrage de la mission principale du CBA sur le dĂ©veloppement des activitĂ©s de la filiĂšre anacarde et sa mise sous tutelle technique du ministĂšre en charge de l’agriculture.

L’adoption de ce dĂ©cret permet au Conseil burkinabĂš de l’anacarde de se doter de textes rĂšglementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des Ă©tablissements publics de l’Etat Ă  caractĂšre Ă©conomique.

 

Le quatriĂšme dĂ©cret porte dissolution de l’Association dĂ©nommĂ©e Centrale d’approvisionnement en intrants et matĂ©riels agricoles (CAIMA).

Le Gouvernement dans sa politique agricole a mis en place la Centrale d’approvisionnement en intrants et matĂ©riels agricoles sous la forme d’une association non confessionnelle destinĂ©e Ă  l’acquisition, la gestion et la distribution d’intrants et de matĂ©riels agricoles.

 

AprĂšs quatre (04) annĂ©es de fonctionnement, la CAIMA a failli Ă  sa mission d’utilitĂ© publique malgrĂ© la participation et l’appui de l’Etat. Son fonctionnement a rĂ©vĂ©lĂ© des contre-performances avec un risque de paralysie du secteur agricole pouvant compromettre l’atteinte de la sĂ©curitĂ© alimentaire.

Le Conseil a donc dĂ©cidĂ© de la dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matĂ©riels agricoles et de la mise en place d’une nouvelle structure pour rĂ©pondre aux attentes du secteur agricole.

 

Le cinquiĂšme dĂ©cret porte approbation des statuts particuliers de la SociĂ©tĂ© burkinabĂš d’intrants et de matĂ©riels agro-pastoraux, en abrĂ©gĂ© SOBIMAP.

L’adoption de ce dĂ©cret permet Ă  la SOBIMAP de se doter de textes rĂšglementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut gĂ©nĂ©ral des sociĂ©tĂ©s d’Etat.

 

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© d’Etat, dĂ©nommĂ©e SociĂ©tĂ© burkinabĂš d’intrants et de matĂ©riels agro-pastoraux, en abrĂ©gĂ© SOBIMAP.

La SOBIMAP a pour missions d’assurer l’approvisionnement rĂ©gulier du pays en intrants et en matĂ©riels agricoles Ă  travers leur acquisition, leur gestion et leur distribution.

 

De façon spécifique, la SOBIMAP est chargée :

– d’assurer la disponibilitĂ© des intrants et du matĂ©riel agricole sur le marchĂ© national ;

– d’assurer la qualitĂ© des intrants et du matĂ©riel agricole mis Ă  la disposition des producteurs ;

– d’assurer la disponibilitĂ© des intrants et du matĂ©riel agricole Ă  des prix raisonnables ;

– d’assurer le stockage des intrants et du matĂ©riel agricole ;

– de constituer un stock de sĂ©curitĂ© d’intrants et de matĂ©riels agricoles ;

– d’organiser le systĂšme de distribution des intrants et du matĂ©riel agricole ;

 

– de dĂ©velopper tout partenariat utile en matiĂšre d’approvisionnement en intrants et en matĂ©riel agricole du pays ;

– de faciliter la prise de dĂ©cisions par les autoritĂ©s compĂ©tentes pour la rĂ©gulation du marchĂ© des intrants et du matĂ©riel agricole ;

– de mener toute opĂ©ration commerciale ou industrielle, mobiliĂšre, financiĂšre, civile, se rattachant directement ou indirectement Ă  l’objet social ou Ă  tout objet similaire ou connexe susceptible de faciliter le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ©.

 

L’adoption de ce dĂ©cret permet la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© burkinabĂš d’intrants et de matĂ©riels agro-pastoraux, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 19 mai 2000 portant statut gĂ©nĂ©ral des sociĂ©tĂ©s d’Etat.

 

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif Ă  un projet de dĂ©cret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la SociĂ©tĂ© des Mines de Sanbrado (SOMISA) SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, rĂ©gion du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or, objet du renouvellement couvre une superficie de 25,89 kmÂČ et a une durĂ©e de vie de cinq (05) ans pour une production totale attendue de 26,22 tonnes d’or.

 

En termes de retombĂ©es socio-Ă©conomiques, la mine va gĂ©nĂ©rer au profit du budget de l’Etat des taxes et redevances miniĂšres estimĂ©es Ă  40 464 000 000 F CFA et 26 774 319 194 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de dĂ©veloppement local s’élĂšve Ă  8 092 800 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra Ă©galement la crĂ©ation et le maintien de 1 380 emplois pour les nationaux.

 

Le Conseil a marquĂ© son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la SociĂ©tĂ© des mines de Sanbrado (SOMISA) SA.

 

Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă  un projet de dĂ©cret portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or Ă  la sociĂ©tĂ© TOEGA SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, rĂ©gion du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation, objet de cet octroi couvre une superficie de 10,93 kmÂČ et a une durĂ©e de vie de huit (08) ans pour une production totale de 16,04 tonnes d’or.

 

La mine va gĂ©nĂ©rer au profit du budget de l’Etat des recettes estimĂ©es Ă  31 343 551 525 F CFA en termes de royalties et 5 720 000 000 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de dĂ©veloppement local s’élĂšve Ă  4 840 000 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra la crĂ©ation de 110 emplois pour les nationaux.

Le Conseil a marquĂ© son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or Ă  la sociĂ©tĂ© TOEGA SA.

 

Le troisiĂšme rapport est relatif Ă  deux (02) projets de dĂ©cret portant respectivement retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la sociĂ©tĂ© Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganĂšse de Tambao de la sociĂ©tĂ© Afro Turc Tambao SA.

 

Le 25 avril 2023, l’Etat burkinabĂš a cĂ©dĂ© ses actifs miniers de grande mine d’or de Inata Ă  la sociĂ©tĂ© Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganĂšse de Tambao Ă  la sociĂ©tĂ© Afro Turc Tambao SA.

 

Depuis la cession de ces actifs, les sociĂ©tĂ©s Afro Turc Inata SA et Afro Turc Tambao SA n’ont procĂ©dĂ© Ă  aucun rĂšglement des sommes dues Ă  l’Etat burkinabĂš, malgrĂ© les interpellations et les mises en demeure de 90 jours qui leur ont Ă©tĂ© adressĂ©es, ce qui constitue un manquement de ces sociĂ©tĂ©s Ă  leurs obligations telles qu’elles rĂ©sultent de l’article 3 des contrats de cession.

 

Le Conseil a donc dĂ©cidĂ© du retrait des permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la sociĂ©tĂ© Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganĂšse de Tambao de la sociĂ©tĂ© Afro Turc Tambao SA pour leur rĂ©trocession Ă  de nouveaux investisseurs.

 

Le quatriĂšme rapport est relatif Ă  un projet de loi portant Code minier du Burkina Faso.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso et son modificatif, la loi n°012-2023/ALT du 25 juillet 2023.

 

Cette relecture vise Ă  disposer d’un instrument juridique solide et actualisĂ© pour mieux encadrer le secteur minier et gĂ©nĂ©rer davantage de recettes au profit de l’Etat.

La nouvelle législation consacre plusieurs innovations au nombre desquelles :

– la prise en compte de la commercialisation de l’or et des autres substances ;

– la contribution des sociĂ©tĂ©s miniĂšres d’exploitation Ă  la constitution de la rĂ©serve nationale d’or ;

– l’obligation faite aux entreprises d’exploitation miniĂšre d’ouvrir leur capital social aux investisseurs burkinabĂš ;

 

– la modification du Fonds minier de dĂ©veloppement local en Fonds minier de dĂ©veloppement dĂ©sormais affectĂ© au financement des projets de dĂ©veloppement endogĂšne et des plans communaux de dĂ©veloppement ainsi qu’au financement du Fonds de soutien patriotique ;

– le renforcement du pouvoir des agents dans le suivi et le contrĂŽle des activitĂ©s miniĂšres ;

– l’augmentation de la participation de droit de l’Etat au capital des sociĂ©tĂ©s d’exploitation pour l’octroi d’un permis d’exploitation de grande ou de petite mine qui passe de 10 Ă  15%.

Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant organisation des Ă©valuations des apprentissages dans les structures d’éducation non formelle.

Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2015-684/PRES-TRANS/PM/MENA/MESS/MEF/MJFPE du 29 mai 2015 portant organisation des Ă©valuations des apprentissages dans les structures d’éducation de base non formelle.

 

Les innovations majeures du décret portent entre autres sur :

– l’évaluation certificative, dĂ©sormais organisĂ©e dans chaque Circonscription d’éducation de base (CEB) en tenant compte du nombre de candidats ;

– les Ă©preuves communes pour tous les candidats sur le territoire national ;

– la dĂ©livrance des relevĂ©s de notes, des attestations et duplicata Ă©tablis par le Chef de la circonscription de base, prĂ©sident du jury.

 

L’adoption de ce dĂ©cret permet d’assurer la qualitĂ©, la fiabilitĂ© et l’objectivitĂ© de l’évaluation certificative, de contribuer Ă  la valorisation des langues nationales burkinabĂš et d’offrir des opportunitĂ©s d’emplois aux apprenants.

 

II. COMMUNICATIONS ORALES

 

 

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative Ă  la cĂ©lĂ©bration de la deuxiĂšme Ă©dition du Mois du Patrimoine burkinabĂš qui se tient du 18 avril au 18 mai de chaque annĂ©e au Burkina Faso.

 

PlacĂ©e sous le trĂšs haut patronage de Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la Transition, Chef de l’Etat, l’édition 2024 a pour thĂšme « l’éducation au patrimoine, facteur de cohĂ©sion sociale au Burkina Faso ».

Le Mois du Patrimoine burkinabÚ vise à promouvoir les nombreux espaces culturels et les différents musées du pays.

 

Cette deuxiĂšme Ă©dition prendra en compte la dĂ©couverte de l’histoire et le riche patrimoine national Ă  travers diverses activitĂ©s notamment le lancement du Mois du Patrimoine burkinabĂš au MusĂ©e national et l’installation des ambassadeurs du Patrimoine burkinabĂš.

 

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabĂ©tisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative Ă  l’instauration des Classes alternĂ©es d’urgence (CAU).

 

Les Classes alternĂ©es d’urgence sont une approche consistant en une utilisation alternĂ©e des infrastructures Ă©ducatives et du matĂ©riel pĂ©dagogique par une classe dĂ©composĂ©e en plusieurs cohortes. Chaque cohorte est encadrĂ©e par un ou plusieurs enseignants. L’alternance peut Ă©galement concerner les classes d’un Ă©tablissement dĂ©placĂ© sur le site d’un Ă©tablissement hĂŽte ou tout autre espace sĂ©curisĂ© d’apprentissage.

 

L’objectif des classes alternĂ©es d’urgence est d’assurer la continuitĂ© Ă©ducative des Ă©lĂšves dĂ©placĂ©s internes dans les zones Ă  forts dĂ©fis sĂ©curitaires et les zones de repli.

La mise en place des classes alternĂ©es d’urgence permettra de garantir l’accĂšs et le maintien du plus grand nombre d’élĂšves dĂ©placĂ©s internes dans le systĂšme Ă©ducatif Ă  travers une gestion plus efficace des infrastructures existantes et du personnel.

 

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative Ă  la gestion de la desserte en eau potable des centres Ă  faibles ressources en eau pendant la pĂ©riode chaude de l’annĂ©e 2024.

La desserte en eau potable de l’annĂ©e 2024 se caractĂ©rise par un accroissement des besoins en eau des populations dans les centres gĂ©rĂ©s par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), surtout en pĂ©riode de forte chaleur et de faiblesse dans la mobilisation des ressources en eau.

 

Pour rĂ©pondre Ă  ces fortes sollicitations des besoins en eau potable et favoriser un cadre de vie sain pour chaque BurkinabĂš, le Gouvernement, Ă  travers l’Office national de l’eau et de l’assainissement a mis en place un Plan d’attĂ©nuation.

Il s’agit entre autres :

– du renforcement d’au moins cinquante (50) forages productifs dans plus de 20 centres ;

– de l’acquisition de vingt (20) groupes Ă©lectrogĂšnes de production et de secours dans les centres ;

– de la rĂ©alisation des extensions des rĂ©seaux d’eau potable dans certains centres ;

– de la mise en Ɠuvre de la distribution alternĂ©e afin d’assurer une distribution efficiente de la ressource en eau disponible.

 

La mise en Ɠuvre effective de ces actions va permettre au cours de la pĂ©riode chaude 2024, d’accroĂźtre la capacitĂ© journaliĂšre de production de prĂšs de 12 000 m3 ce qui correspond Ă  environ 260 000 personnes supplĂ©mentaires desservies au quotidien.

 

III. NOMINATIONS

 

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Mahama WONGO, Mle 245 198 F, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 6Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de l’Administration des finances Ă  l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

 

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Amidou KARAMBIRI, Mle 83 950 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1Ăšre classe, 8Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Conseiller technique du Gouverneur chargĂ© des questions relatives Ă  la formation professionnelle, Ă  la jeunesse et Ă  l’emploi de la rĂ©gion du Centre-Ouest.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfets de département :

Province du Noumbiel :

– Monsieur Issoufou SORY, Mle 260 039 J, Administrateur civil, dĂ©partement de BatiĂ©.

Province du Poni :

– Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 279 331 F, Administrateur civil, dĂ©partement de Gaoua ;

– Monsieur B. ClĂ©ment HIEN, Mle 212 012, SecrĂ©taire administratif, dĂ©partement de LoropĂ©ni.

 

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur PakanbĂ©diba Geoffroy OUEDRAOGO, Mle 200 463 C, Conseiller des affaires Ă©trangĂšres, 1Ăšre classe, 4Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Chef de Cabinet du ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la coopĂ©ration rĂ©gion

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