BURKINA đŸ‡§đŸ‡« : COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 AOÛT 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu Ă  Ouagadougou, le mercredi 21 aoĂ»t 2024, en sĂ©ance ordinaire, de 09 H 00 mn Ă  12 H 25 mn, sous la prĂ©sidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, PrĂ©sident du Faso, PrĂ©sident du Conseil des ministres.

Il a dĂ©libĂ©rĂ© sur les dossiers inscrits Ă  son ordre du jour, entendu des communications orales, procĂ©dĂ© Ă  des nominations, et autorisĂ© des missions Ă  l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :
– le changement de la devise du Burkina Faso qui sera dĂ©sormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « UnitĂ©-ProgrĂšs-Justice » ;
– la possibilitĂ© de recourir, sous certaines conditions Ă  la consultation parlementaire pour les accords relatifs Ă  l’entrĂ©e du Burkina Faso dans une confĂ©dĂ©ration, fĂ©dĂ©ration ou union d’Etats.
MalgrĂ© le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprĂȘme pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des BurkinabĂš n’est plus Ă  dĂ©montrer.
Ce projet de loi permettra :
– de renforcer le sentiment patriotique ;
– de conformer les dispositions de la Constitution Ă  l’usage et Ă  la volontĂ© populaire ;
– d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-NiyĂš, chant de la victoire ;
– de faciliter l’adhĂ©sion du Burkina Faso Ă  une confĂ©dĂ©ration, fĂ©dĂ©ration ou union d’Etats et d’impulser un dĂ©veloppement socio-Ă©conomique durable et harmonieux.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adoptĂ© un rapport relatif Ă  l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprĂštes-traducteurs pour le compte du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la coopĂ©ration rĂ©gionale et des BurkinabĂš de l’extĂ©rieur, au titre de l’annĂ©e 2024.
Le besoin de recrutement d’interprĂštes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux dĂ©fis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprĂ©tation et de la traduction.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour le recrutement de onze (11) interprĂštes-traducteurs pour le compte du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la coopĂ©ration rĂ©gionale et des BurkinabĂš de l’extĂ©rieur, au titre de l’annĂ©e 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Ce dĂ©cret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public Ă  caractĂšre administratif.
L’adoption de ce dĂ©cret permet Ă  l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des Etablissements publics de l’Etat Ă  caractĂšre administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministÚre en charge des libertés publiques.
Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives Ă  certaines prestations du ministĂšre en charge des libertĂ©s publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes Ă  travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiĂ©es.
L’innovation majeure de ce dĂ©cret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-lĂ , ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :
– de la dĂ©livrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;
– de la dĂ©livrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour dĂ©faut de tenue rĂ©guliĂšre des registres et celles pour non dĂ©claration de renouvellement dans le dĂ©lai lĂ©gal.

L’adoption de ce dĂ©cret permet la perception de recettes relatives Ă  certaines prestations du ministĂšre en charge des libertĂ©s publiques en vue de contribuer Ă  l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformĂ©ment Ă  l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second dĂ©cret porte Ă©rection de l’Agence d’information du Burkina en abrĂ©gĂ© « AIB » en un Etablissement public de l’Etat Ă  caractĂšre administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaĂŻque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.
En 1999, l’AIB a Ă©tĂ© fusionnĂ©e avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine Ă  ĂȘtre Ă  la hauteur de sa mission stratĂ©gique. Aujourd’hui, elle est uniquement rĂ©duite Ă  une Ă©dition en ligne, soutenue par sa prĂ©sence sur les rĂ©seaux sociaux et la production d’une RĂ©trospective de l’actualitĂ©.

La maĂźtrise de l’information Ă©tant un enjeu stratĂ©gique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur prĂ©sence dans le concert des Nations, grĂące Ă  la grande chaĂźne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.
S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence Ă  travers le dĂ©veloppement d’un pĂŽle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complĂštes et crĂ©dibles, de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts nationaux et de protĂ©ger la souverainetĂ© du Burkina Faso.
L’adoption de ce dĂ©cret permet Ă  l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformĂ©ment aux dispositions du dĂ©cret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des Etablissements publics de l’Etat Ă  caractĂšre administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décÚs maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.
Le Burkina Faso a entrepris la dĂ©marche de la Surveillance des dĂ©cĂšs maternels, nĂ©onatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquiĂšme semaine 2022, cette surveillance a intĂ©grĂ© les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santĂ©.

Pour relever le dĂ©fi, le Burkina Faso a rĂ©alisĂ© de nombreux progrĂšs et cela s’est renforcĂ© par la mise en Ɠuvre de la gratuitĂ© des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 Ă  2021, les rĂ©sultats suivants :
– la baisse du taux de mortalitĂ© des moins de 05 ans qui est passĂ© de 129 Ă  48 dĂ©cĂšs pour 1000 naissances vivantes ;
– la baisse de la mortalitĂ© nĂ©onatale qui est passĂ©e de 28 Ă  18 dĂ©cĂšs pour 1000 naissances vivantes ;
– la baisse du taux de mortalitĂ© maternelle qui est passĂ©e de 341 Ă  154 dĂ©cĂšs pour 100 000 parturientes, et l’indice synthĂ©tique de fĂ©conditĂ© passĂ© de 6 Ă  4,9 enfants par femme.
On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.
MalgrĂ© ces rĂ©sultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accĂšs aux soins de santĂ© essentiels en gĂ©nĂ©ral et de services obstĂ©tricaux, prĂ©nataux et nĂ©onatals en particulier.
Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :
– l’activation du Centre des opĂ©rations de rĂ©ponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un systĂšme de gestion des incidents pour la surveillance des dĂ©cĂšs maternels, pĂ©rinatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;
– la prise en charge adĂ©quate des complications obstĂ©tricales et des pathologies pĂ©rinatales ;
– l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santĂ© de la mĂšre et de l’enfant, des rĂ©actifs, des consommables et matĂ©riels mĂ©dico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carriĂšres a fait au Conseil une communication relative Ă  l’Organisation de la 6Ăšme Ă©dition de la Semaine des activitĂ©s miniĂšres d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prĂ©vue du 26 au 28 septembre 2024 Ă  Ouagadougou.

La 6Úme édition de la SAMAO se tiendra sous le thÚme « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».
L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilitĂ© nationale et internationale du secteur des mines et des carriĂšres.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :
– d’offrir des opportunitĂ©s d’affaires aux acteurs de la chaĂźne de valeur de l’industrie miniĂšre en Afrique en gĂ©nĂ©ral et au Burkina Faso en particulier ;
– d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carriĂšres ;
– de soutenir le dĂ©veloppement durable du secteur des mines et des carriĂšres.
II.3. Le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.
La premiĂšre communication est relative aux rĂ©sultats du Burkina Faso Ă  la 46e session des ComitĂ©s consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supĂ©rieur (CAMES).
Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supĂ©rieur et de recherche publiques, privĂ©es et interafricaines qui ont Ă©tĂ© examinĂ©es en vue de l’obtention d’une inscription sur les diffĂ©rentes listes d’aptitude aux fonctions de MaĂźtre-assistant, ChargĂ© de recherche, MaĂźtre de ConfĂ©rences, MaĂźtre de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.
Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistrĂ© trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournĂ©s, soit un taux d’échec de 03,78%.
Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© validĂ©s au cours de la rĂ©union ordinaire du ComitĂ© consultatif gĂ©nĂ©ral qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 Ă  Libreville au Gabon.
Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisiÚme conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.
Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systÚmes de gouvernance semenciÚre à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semenciÚre en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semenciÚre.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 10Ăšme Ă©chelon, est nommĂ©e Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;
– Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 6Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des rĂ©gies financiĂšres (ENAREF) ;
– Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 7Ăšme Ă©chelon, est nommĂ©e Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;
– Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 5Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de rĂ©gulation pharmaceutique (ANRP) ;
– Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 7Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santĂ© publique (INSP) ;
– Monsieur ArsĂšne TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 10Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;
– Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 5Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santĂ© publique (ENSP) ;
– Monsieur Flavien Raogo IIĂšme jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 8Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;
– Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 7Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;
– Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 7Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;
– Madame Fatoumata WindeguĂ©ta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 4Ăšme Ă©chelon, est nommĂ©e Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier rĂ©gional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;
– Monsieur KambĂ© Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 5Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier rĂ©gional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;
– Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trĂ©sor, 1Ăšre classe, 3Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© TrĂ©sorier provincial du Nayala.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
– Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommĂ© Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifiĂ© des lycĂ©es et collĂšges, 1Ăšre classe, 17Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ;
– Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 9Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur gĂ©nĂ©ral des Ă©tudes et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 10Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de la gestion des finances ;
– Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 7Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur des marchĂ©s publics ;
– Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, IngĂ©nieur d’application des techniques informatiques, 1Ăšre classe, 6Ăšme Ă©chelon, est nommĂ©e Directrice des systĂšmes d’information ;
– Monsieur SoumaĂŻla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1Ăšre classe, 5Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de la communication et des relations presse ;
– Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1Ăšre classe, 6Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© Directeur des ressources humaines.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, GĂ©ographe, 1Ăšre classe, 10Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;
– Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifiĂ© des lycĂ©es et collĂšges, 1Ăšre classe, 13Ăšme Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procĂ©dĂ© Ă  la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministĂšre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et SourĂŽ SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pĂ©diatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministĂšre de la SantĂ© ;
– de l’UniversitĂ© Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  la nomination du PrĂ©sident du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire SourĂŽ SANOU (CHU-SS).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant nomination des personnes ci-aprĂšs, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministùre de l’Economie et des finances :
– Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impĂŽts.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE
Au titre de la FĂ©dĂ©ration nationale du cinĂ©ma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :
– Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

B. MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté six (06) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur reprĂ©sentant l’Etat, au titre du ministĂšre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxiĂšme dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministĂšre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT
– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.
Le troisiĂšme dĂ©cret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur reprĂ©sentant l’Etat, au titre du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pĂ©diatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatriĂšme dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs, Administrateurs reprĂ©sentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministùre de l’Economie et des finances :
– Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trĂ©sor.

Au titre du ministĂšre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.
Le cinquiĂšme dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs, Administrateurs reprĂ©sentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire SourĂŽ SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministÚre de la Santé :
– Madame YĂ©ri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, MĂ©decin de santĂ© publique.
Au titre du ministĂšre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.
Le sixiĂšme dĂ©cret nomme Madame YĂ©ri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, MĂ©decin de santĂ© publique, PrĂ©sidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire SourĂŽ SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme Monsieur BoukarĂ© OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires Ă©conomiques, Administrateur reprĂ©sentant l’Etat, au titre du ministĂšre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’UniversitĂ© Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second dĂ©cret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur reprĂ©sentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’UniversitĂ© Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.

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